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L’une des œuvres qui n’aura pas survécu à la fin de la Setouchi Triennale 2016 est Organ (Orgue) de Tomoko Taniguchi. C’est assez surprenant parce qu’elle datait de 2010 et faisait depuis partie du paysage d’Ogijima (en 2010 l’œuvre était de taille plus importante, seul un morceau était devenu permanent). Et en même temps pas si surprenant que ça, elle commençait à montrer son âge : l’une des pompes avait été endommagée l’an dernier, le hublot était de moins en moins transparent, etc.

Quoiqu’il en soit, c’est quand même avec une très grande tristesse que j’ai appris son démantèlement au mois de novembre. Je m’y étais attaché à cette œuvre, et ma fille encore plus, pas une visite d’Ogijima sans aller y jouer pendant quelques minutes.

🙁

Si vous vous demandez pourquoi je l’aime, alors qu’elle est tout bête cette installation : c’est parce qu’elle fait partie de cette sorte d’art qui n’est pas isolé dans un musée ou une galerie. Elle est là, dans la réalité, dans la rue. Qu’est-ce ? Une chose qui n’existe pas (ailleurs). Une chose incongrue, mais une chose avec laquelle on peut interagir, on peut jouer. Une œuvre sociale même, puisqu’on peut interagir à plusieurs avec, sans forcément se connaître, et ce côté ludique rapproche les gens, et crée une autre réalité, plus plaisante, plus amusante, plus fraternelle.

Voila.

Et voici les deux dernières photos que j’ai prise de l’œuvre :

 

 

 

Vous la reverrez peut-être quelques fois sur le blog, il me reste quelques photos par-ci par-là, mais de moins en moins. Et bien sûr, vous ne la reverrez plus sur l’île.

Adieu Organ, donc.

 

 

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