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À l’Est de Yashima

 

Quand on voit des photos prises depuis Yashima à Takamatsu, il s’agit surtout de la vue que l’on en a vers l’ouest, qu’il s’agisse du centre-ville de Takamatsu ou de la Mer Intérieure de Seto. Il y a à cela plusieurs raisons, les deux que je viens de mentionner, et le fait que c’est vers ce côté qu’une visite « habituelle » de la colline et de son temple va vous emmener.

Mais l’autre côté est loin d’être inintéressant. Tiens, je vous en montre quelques images aujourd’hui :

 

Vers le nord-est, le port d’Aji, et derrière Shodoshima.

 

La « banlieue-est » de Takamatsu, plus précisément le quartier de Mure, suivi de la ville de Sanuki, puis au fond les montagnes qui font plus ou moins la frontière entre les préfectures de Kagawa et de Tokushima.

 

Aji et Mure

 

La carrière d’Aji d’où est tiré son célèbre granit.

 

Oui ces photos prises pendant la saison des cerisiers.

 

On termine avec le côté un peu moins glamour de Yashima. Pendant les années 80 et la bulle immobilière, la ville de Takamatsu eut la drôle d’idée de vouloir transformer Yashima en destination touristique et pour que les gens y passent du temps, pas moins de quatre hôtels furent construits. Bien entendu cette idée était ridicule, si Yashima mérite d’être visitée, je l’imagine mal comme un lieu où l’on se poserait plusieurs jours, encore moins comme un point de départ d’autres visites de la région. Ce qui devait arriver arriva, à l’explosion de la bulle, tous ces hôtels ont fermés et ils sont aujourd’hui abandonnés depuis plusieurs décennies.

En fait, je crois que deux autres ont été rasés, et le quatrième est encore ouvert, et fonctionne car il fait aussi spa.

 

 

2 commentaires sur “À l’Est de Yashima”

  1. Toujours aussi intéressant David ! C’est une région que l’on connait finalement assez peu. Pas de bouquins, pas de documentaires à part de temps en temps un « Japan in motion ». Heureusement que tu es là pour nous rappeler que le Japon ce n’est pas que Tokyo ou Kyoto !

    1. Merci beaucoup.
      Ça me fait chaud au cœur, et j’espère que par mes efforts (et certains de mes confrères) les Français apprennent à connaître un peu mieux le « vrai Japon », loin des clichés et des coins touristiques.

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