C’est donc avec A Town Between the Sky and the Sea (海と空と石垣の街 – Une Ville Entre le Ciel et la Mer) que j’inaugure la longue série d’articles sur les œuvres des îles du Festival International d’Art de Setouchi que je vous avais promise depuis un moment.
Oui, bon je mens un peu puisque j’avais déjà mentionné deux œuvres: Project for Sea-Light et PROM, mais elles sont en ville, pas sur l’une des îles du Festival. Cela n’enlève bien entendu rien à leur attrait, mais l’un des intérêts de ce Festival, et l’intérêt principal que je lui trouve, est le fait que les œuvres soient situées dans les îles de cette partie là de la Mer Intérieure de Seto, même s’il est vrai qu’il aurait été bizarre que Takamatsu ne dispose pas elle aussi d’œuvres liées à ce festival.
Bref, aujourdhui nous allons donc brièvement parler de l’œuvre numéro 55, A Town Between the Sky and the Sea :
Ce village miniature a été conçu par Hiromu Nakanishi, architecte, et Takeo Nakai, paysagiste, 30 ans tous les deux. Le mur sur lequel il est installé évoque bien évidemment une falaise sur laquelle le village serait accroché, et même s’il n’y a pas de telle falaise sur Ogijima, cet ensemble ne peut pas ne pas faire penser à Ogi-chō, l’unique village de l’île où l’œuvre (et les autres aussi) est située. Et s’il n’est pas sur une falaise, Ogi-chō n’en est pas moins un village où les pentes sont la norme et le plat la rareté, si bien que’ainsi à flanc de colline et sur une si petite île, il s’agit bel et bien d’un village situé entre le ciel et la mer.
Que dire de plus sur l’œuvre ?
(Notez que je vous parlerai plus en détails du village très bientôt, mais pour les plus impatients – et nouveaux lecteurs ou amnésiques – d’entre vous, il en est déjà question ici et là)
Elle n’est pas forcément transcendante, mais elle est très mignonne et plaisante ; elle contribue fortement à l’ambiance positive et bon enfant qui régnait sur l’île durant le festival (et le reste du temps aussi, mais avec moins de monde). J’avoue aussi avoir un instant voulu retomber en enfance, et aller chercher quelques Playmobils ou autres jouets similaires pour investir ce petit village et le transformer en mon terrain de jeu personnel.
Bref, une œuvre très plaisante, au point de presque regretter qu’elle n’ait pas été un peu plus complexe et/ou élaborée, mais il n’était pas non plus question de recréer un « vrai » village miniature, juste l’évoquer. Une œuvre très photogénique aussi – il n’y a qu’à voir le nombre de sites et blogs l’utilisant pour illustrer leurs articles sur festival (je vous laisse chercher) – au point que je me surprends à n’avoir pris que trois malheureuses photos de celle-ci (si je me souviens bien nous étions alors un peu pressés par le temps, pensions y repasser, chose que nous ne fîmes pas).
Malheureusement et si mes informations sont bonnes, elle n’a pas « survécu » à la fin du Festival et elle a été récemment démontée.
En savoir plus sur Ogijima
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Est-ce qu’il y avait une maison, maison de joie ? 🙂
Eh? Pas sûr d’avoir compris ?