Aujourd’hui, une très brève rétrospective de la Triennale de Setouchi 2022 avec l’une des œuvres préférées des visiteurs et des locaux.
Il s’agit d’Akinorium par Akinori Matsumoto.
Akinorium a été créé en 2015 lors d’une série d’ateliers qui se sont déroulés sur Ogijima. Ces ateliers étaient dirigés par l’artiste et suivis par les habitants de l’île. Donc même si l’œuvre est habituellement attribuée uniquement à M. Matsumoto – il a conçu le projet et si son art vous est familier, il ne vous semblera pas déplacé parmi ses autres œuvres – il s’agit réellement d’un projet collectif.
Toutefois, il est important de souligner qu’il s’agit de l’une des rares œuvres d’art de la Triennale de Setouchi (peut-être la seule ?) à appartenir à une communauté d’une île (en l’occurence Ogijima). La plupart des autres œuvres appartiennent au comité exécutif du festival (pour la plupart) et quelques-unes sont la propriété d’entités privées (notamment Benesse).
Si vous voulez en savoir plus, voici d’anciens articles où il en est question sur le blog.
Je vous invite tout particulièrement à lire celui-ci qui donne le plus de détails :
Et en prime, une petite vidéo (après tout, le mouvement et le son sont parmi les aspects les plus importants de l’œuvre). J’aurais aimé qu’elle soit un peu plus belle, mais il faudra s’en contenter pour l’instant. À l’époque, j’avais souvent l’occasion d’y être seul si je le souhaitais – ce qui est nécessaire pour faire une bonne vidéo de l’endroit – mais de nos jours, Akinorium ouvre très rarement en dehors du festival donc il faut composer avec les autres visiteurs et le bruit qu’ils génèrent lors de leurs allées et venues. (si un jour l’œuvre rouvre « hors saison » promis, j’y vais et je filme sans coupure pendant les 10 minutes environ que dure la séquence)
Voila, c’est tout pour aujourd’hui.
Si vous avez aimé ce que vous avez lu (et vu et entendu) :
En savoir plus sur Ogijima
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