Après le Pachinko, j’avais besoin de quelque chose de rafraichissant, quelque chose d’à la fois : calme, familier, magnifique et incontournable.
En d’autres termes, c’était l’après-midi idéal pour retourner au Parc Ritsurin.
Petit rappel pour les étourdis et les nouveaux venus :
Le Parc Ritsurin (栗林公園 – Ritsurin Kōen) est tout simplement l’un des plus beaux parcs du Japon (et j’ai envie d’extrapoler en disant « du monde » car reconnaissons-le, les parcs japonais sont les plus beaux du monde), le joyau de Takamatsu, le lieu à ne pas manquer si l’on se rend à Kagawa (avec Konpira-san bien entendu).
Sa conception débuta en 1625, sur commande de Ikoma Takatoshi, le seigneur de Sanuki d’alors (l’ancien nom de Kagawa). Il fut agrandi et amélioré par les seigneurs suivants pour n’être terminé dans sa forme actuelle qu’en 1745 sous le règne du seigneur Yoritaka. Il resta propriété seigneuriale (de chasse, de détente) jusqu’à la restauration de Meiji. Il devint alors un lieu public appartenant et étant géré par la préfecture. Il devint Trésor National du Japon en 1953.
Voila pour l’histoire. Pour le reste, je vous laisse entre les mains d’une spécialiste.
Lors de ma première visite l’an dernier, nous étions arrivés trop tard et la maison de thé venait juste de fermer. Pas cette année.
Et je vous conseille la visite (payante) de cette maison ; pas forcément pour le thé en lui-même, certes délicieux et servi avec un petit gâteau tout aussi délicieux, mais bu de façon un peu trop formelle à mon goût : assis agenouillés en groupe et presque en silence avec les autres visiteurs, ça fait un peu bizarre pour l’écumeur de terrasses de cafés que je suis. Non, je vous le conseille pour la maison en elle-même, construite dans le plus pur style traditionnel et avec la meilleure vue du monde. Impossible, en la visitant, de ne pas se prendre à rêver de vivre dans un tel lieu féérique (oui, je sais, je deviens lyrique dans de tels moments).
Ces deux petits documents nous ont été donnés en même temps que le thé. N’ayant pas ma traductrice attitrée sous la main à l’heure où j’écris ces lignes, je les partage avec vous tout de même au cas où cela intéresse des nippophones parmi vous.
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