À propos de l’auteur
Né dans le Sud-Ouest de la France dans les années 70, rien ne prédisposait David (tiens, je vais parler à la troisième personne comme dans toute biographie qui se respecte) à s’intéresser au Japon. Dans sa jeunesse, alors que nombre de ses amis pratiquaient le karaté et fantasmaient sur les ninjas, tant qu’à s’intéresser à un pays lointain, autant ne pas faire les choses à moitié, et c’est surtout la science-fiction qui occupa alors son imaginaire de jeunesse. Certes, comme tous les gamins de son âge, il ne manquait pas un épisode de Goldorak ni d’Albator, mais quand les Manga et Anime déferlèrent en masse sur la France, il était déjà passé à autre chose et ceux-ci le laissèrent de marbre. D’ailleurs, il ne vit Mon Voisin Totoro qu’en 2006. Et s’il adore les bandes dessinées (surtout les anglo-saxonnes), il n’a toujours pas pu s’intéresser au moindre manga malgré quelques tentatives.
Quand fut venu le temps de faire un grand voyage initiatique, ce n’est toujours pas vers l’Est qu’il partit mais dans la direction opposée, pour atterrir aux États-Unis, où il passa sept années dans les états de Virginie-Occidentale et de Floride. C’est là-bas qu’il rencontra pour la première fois des Japonais, mais il n’en pensa pas grand-chose de particulier.
À son retour en France, en 2005, il travailla un temps pour une école de langues où il dispensa des cours d’anglais et de français langue étrangère (car c’est son métier principal) à des adultes venants de divers horizons (cuisinier gambien, assureur marocain, patron chinois, motard australien, et bien d’autres). Il eut quelques étudiants japonais aussi. Or, ce sont ces derniers qui l’intriguèrent le plus. En effet, leur façon d’apprendre, de se comporter, d’interagir avec lui était différente de tout ce à quoi il avait été habitué jusqu’alors (et pourtant au cours de sa carrière, il a dû enseigner à plus d’une vingtaine de nationalités venant d’un peu partout de par le monde). Intrigué par la chose, et dans un souci de mieux les comprendre pour mieux leur enseigner sa langue, il commença alors à se pencher sur la culture japonaise, mais uniquement dans le but de saisir la façon de penser et d’apprendre de ses ressortissants. Plus il lut de choses sur cette culture et cette psychologie, plus il les trouva étranges, intéressantes et – le mot est lâché – passionnantes. De fil en aiguille, il décida aussi de rencontrer quelques Japonais, toujours par curiosité à la fois professionnelle et culturelle. Et, toujours de fil en aiguille, il commença à s’intéresser de plus en plus à cette Japonaise dont il avait récemment fait la connaissance, intérêt qui était cette fois-ci de moins en moins professionnel… Et de fil en aiguille, vous vous doutez de ce qui est arrivé. Bien évidemment ils finirent par se marier, et s’ils n’ont pas eu beaucoup d’enfants ; qui sait, un jour peut-être ?
Mais ce n’est pas la fin de notre histoire, bien au contraire, puisque quelque temps après cette rencontre, David se rendit donc au Japon pour la première fois, pour y découvrir la région de celle qui allait bientôt devenir son épouse, ainsi que faire la connaissance de sa future belle-famille. Et là, il tomba amoureux une deuxième fois, cette fois-ci de la région natale de sa femme, à savoir Shikoku, plus précisément Kagawa, et la Mer Intérieure de Seto(ça c’est pour les gens qui n’ont jamais lu le blog et qui sont arrivés ici par hasard depuis Google ou autre).
Il aima tellement cette région que peu de temps avant son deuxième voyage dans la région, il décida de commencer un blog qui y serait dédié. Ce blog, c’est ce que vous êtes en train de lire maintenant.
Et en novembre 2011, sa vie et le blog prirent une nouvelle tournure quand David s’installa enfin à Takamatsu.