En ce 18 août, le projet Bengal Island avait démarré depuis près d’un mois. Le lieu m’est maintenant devenu très familier, je commence à y avoir mes habitudes, certains stands où je pourrais passer des heures, d’autres où je m’arrête à peine. Je remarque qu’il en est de même pour les « résidents », selon leurs emplacements et/ou les affinités, des liens et des amitiés se sont tissées. C’est vraiment une petite communauté – presque un vrai village – qui s’est formée au Sunport de Takamatsu durant cet été. Et pourtant nous entrons dans la dernière ligne droite ; au moment où je tape ces lignes, Bengal Island n’a plus que 9 jours à exister, ensuite tout sera terminé. Non pas tout. Certains liens formés dureront longtemps, certains souvenirs ne disparaîtront jamais. Mais avant de ne penser un peu trop à la fin de ce moment unique, voici quelques photos du 18 août :
Atsushi Ozawa toujours au travail.
Notez le mur derrière lui et comparez avec ses précédentes apparitions dans les articles sur Bengal Island.
Debu Achargg a presque fini de peindre son bus.
Le dinghy est terminé!
Il a été lancé à l’eau pour la première fois le matin même (cela fera l’objet d’un prochain article).
Kamol Sarker parle de ses flûtes avec un visiteur.
Il y a un stand de Bengal Island dont je ne vous avais pas encore parlé. Il s’agit de Plaster Relief Studio de Kazuko Murao. Je l’avais occulté jusque là, parce qu’il s’agit surtout d’un atelier et qu’il n’y avait pas grand-chose à photographier. On peut y faire des reliefs en plâtre et l’atelier – comme souvent à Bengal Island – a un lien avec une oeuvre de la Setouchi Triennale. Je n’avais pas fait ce lien, tout simplement parce que l’oeuvre de Kazuko Murao n’est pas encore disponible : elle sera sur Honjima en octobre.
Je ne vous ai pas beaucoup parlé de 山Pottoshop non plus. Une fois de plus pas grand-chose à photographier. Le projet de Tetsuya Yamamoto tourne autour de la confection de vêtements (ici une robe en bâche de plastique, une autre en filet de pêche) mais je n’ai pas trop saisi les tenants de la chose. Là aussi, il sera lié à une manifestation culturelle dans le cadre du festival en octobre prochain.
Runa & Kahinur Begum en plein travail.
Shariful Islam ne passe pas son temps à jouer de la musique comme mes précédentes photos de lui pouvaient le laisser sous-entendre. Il bosse aussi.
Shites Kumar Sur
Kumar Pal
Je me demandais ce que faisait ce vélo d’itadakisan à Bengal Island, j’ai enfin compris. Il est lié au Skin Project et il a maintenant ce chouette poisson en filets de pêche pour l’accompagner.
Weaving Weaving grandit de plus en plus.
Pour vous donner un peu une idée de l’ambiance qui règne et des liens qui se tissent. À peine arrivés sur le site de Weaving Weaving, un des étudiants thaïlandais (je réalise que je ne connais le nom d’aucun d’entre eux) vient nous voir et tient à nous montrer quelque chose : mon « oeuvre » de la semaine précédente. Non seulement, il l’avait mise en évidence, mais il se souvenait exactement de l’endroit où elle était parmi plusieurs dizaines.
Je termine cette septième visite de Bengal Island avec une vidéo bonus. La bonne nouvelle : il s’agit de Takashi Nishibori qui nous parle longuement de Weaving Weaving, Corridor of Time et Ogijima. La mauvaise nouvelle c’est que je n’aurai jamais le temps de la sous-titrer et qu’en plus le son est de très mauvaise qualité : le concert un peu plus loin ainsi que les bruits de la forge d’Atsushi Ozawa rendent l’entretien presque inaudible par moments. Mais cela vous donnera une bonne idée de l’ambiance sonore qui règne sur place :
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