Le weekend dernier était l’avant -dernier weekend de Bengal Island. Désormais, je m’y rends en habitué, connaissant presque tout le monde, au moins de vue, et n’y allant plus vraiment dans le but de découvrir quelque chose, mais juste pour passer un bon moment dans ce lieu de plus en plus magique (ça et voir l’avancement des divers projets). Toutefois, si depuis quelque temps l’ambiance est devenue familière, et encore plus conviviale qu’à ses débuts, on sent que la fin approche. Certains stands sont déjà vides, les personnes qui les occupaient ayant dû rentrer pour une raison ou une autre – certains artistes et artisans ne pouvaient rester qu’un mois et non les 40 jours que durent la session d’été de la Setouchi Triennale. L’ambiance aussi, plus calme, moins effervescente, certes, il avait plu le dimanche, et cela avait fait fuir pas mal de visiteurs et l’ambiance était donc beaucoup plus intime. Mais il n’y a pas que ça, on ressent ici ou là que les derniers moments approchent à grands pas, et si on ne veut pas y penser, il est presque impossible de chasser cette pensée de son esprit…
Le stand de fabrication d’objets en jute a été vidé, et remplacé par une petite exposition de divers objets qui ont été fabriqués sur place :
Atsushi Ozawa, toujours au travail dans son Oza Metal Studio. Honnêtement, je me demande comment il a pu survivre tout le mois avec une forge en plein soleil et avec cette chaleur.
Le bateau de Douglas Brooks, Koji Matano et Takumi Suzuki est presque terminé.
(au moment où je tape ces lignes, le 31 août au soir, le bateau a été lancé le matin même, je n’ai malheureusement pas pu m’y rendre à cause de cette nuisance appelée travail, je n’ai pas encore eu d’écho, mais ça ne saurait tarder)
Le bus de Debu Achargg à la tombée de la nuit :
Et comme je viens de réaliser que je montre toujours le même côté, voici l’autre :
Dreaming Boat de Bunpei Kado semble terminé. L’atelier de M. Kado a été démonté, et si l’armature reste (je pensais qu’elle allait être ôtée) c’est peut-être toujours simplement parce que l’oeuvre est dehors et soumise aux éléments (contrairement à Air Diver – sa « contrepartie » sur Ogijima – qui est à l’intérieur) :
Il y a quelques semaines, je m’inquiétais de la lenteur de l’avancement de Four Mirrors. Mais comme je le suspectais de suite après, l’oeuvre étant le fait d’étudiants essentiellement et que ceux-ci étaient en vacances, cela était normal, et les renforts arriveraient vers la fin du mois. Je ne m’étais pas trompé :
Gopendronath Chokroborti sculpte sur une espèce de liège.
Nazir Hossain est certainement l’une des personnes les plus sympathiques de Bengal Island. Toujours souriant, toujours accueillant, et toujours prêt à s’amuser et à sympathiser aussi bien avec les visiteurs qu’avec les autres artistes. Étrangement, même si nous nous connaissons de vue, nous ne nous sommes jamais parlés, je ne sais même pas s’il parle anglais (je présuppose que oui). J’essaierai de réparer ça demain.
Ici en train d’essayer certains des instruments de Junk Work.
Quelques heures après son lancement, le dinghy était revenu sur le site de sa construction pour y être exposé jusqu’à la fin de la session d’été (je ne sais pas trop où il sera après, je me renseignerai le moment venu).
Si le stand est vide, c’est que Vojon et Muhammad Abdul faisaient certainement leurs valises, et que Wasama faisait ses adieux ici ou là, tous trois quittaient Takamatsu le soir même et le Japon le lendemain.
Rafik Islam peint les pousse-pousses et les peintures derrière lui.
Sculpture sur métal.
Le 26 août j’ai aussi assisté à un concert (il y en a presque tous les jours). Je ne pense pas que le groupe ait un nom. Le chanteur s’appelle Shamir Hossain et apparemment, il serait assez célèbre au Bangladesh dans son registre. Ses musiciens sont Ekram Hossain au tambour, Muhammad Nazrul Islam au tambour dhol, Ratan Kumar Roy au dotara à quatre cordes et Muhammad Hassan Ali à la flûte de bambou. Ils jouent et chantent des chansons « Baul » qui sont un style de musique traditionnel du Bangladesh.
[iframe width= »640″ height= »480″ src= »//www.youtube.com/embed/JBfWNGTgA5E?vq=hd1080″ frameborder= »0″ allowfullscreen]
Skin Project :
Weaving Weaving :
Voila, c’est tout pour aujourd’hui. Demain sera le dernier jour de la session d’été de la Setouchi Triennale et Bengal Island connaîtra ses dernières heures. Bien entendu je m’y rendrai en fin d’après-midi (normalement, plus tôt, je suis sur Ogijima) pour faire mes adieux à ce projet dont je n’attendais rien et qui m’a tant apporté.
En savoir plus sur Ogijima
Subscribe to get the latest posts sent to your email.