Déjà le week-end, et je ne vous ai pas encore parlé de ma visite de Bengal Island du week-end dernier. Pour mémoire, Bengal Island, c’est un « village » d’artistes et d’artisans qui a été installé au Sunport de Takamatsu jusqu’au 1er septembre. Il fait partie de la Setouchi Triennale et il rassemble plusieurs dizaines d’artistes et d’artisans bangladais et japonais (la plupart de ces derniers ayant aussi des oeuvres installés sur les îles de Setouchi). Ils travaillent tous tout au long du mois en public. Une expérience fascinante permettant à la fois de découvrir le Bangladesh autrement que par ses faits divers, et de voir certains des artistes de la Triennale en plein travail pendant un mois.
La substantifique moelle de la chose ne se trouve que si l’on se rend plusieurs fois sur place tout au long de l’été pour voir les choses évoluer, mais aussi pour faire des rencontres (d’ailleurs, pour mes prochaines visites – normalement demain et lundi – je vais essayer de vous rapporter quelques interviews, mais je ne promets rien).
Anup Nag sculpte des coquillages.
Concert de musique bangladaise
Le relooking du bus avance bien.
Debu Achargg en plein travail
Douglas Brooks et Koji Matano, eux aussi en plein travail.
Pour en savoir plus sur leur projet, je vous conseille leurs blogs (en anglais et japonais):
Le blog de Douglas Brooks (en anglais)
Building Setouchi Tenma sen (en japonais et en anglais)
Hacamare (en japonais)
Dreaming Boat de Bunpei Kado
À noter que Bunpei Kado est aussi l’auteur d’Air Diver sur Ogijima dont je vous parlerai tôt ou tard.
Je l’ai rencontré il y a deux semaines, nous avons échangé quelques mots en japglish. Quelqu’un de très sympathique.
Le projet Four Mirrors avance bien.
Junk Work, un projet organisé par Aichi Prefectural University of Fine Arts and Music qui gère aussi Megi House.
À Bengal Island, ils créent des instruments de musique improbables à base de tuyaux et autres objets a priori non musicaux.
Ces instruments feront partie d’une fanfare qui jouera sur Megijima le 4 novembre, jour de clôture de la Setouchi Triennale.
Apparemment Nazir Hossain fait des masques de tigres en ce moment.
Oza Metal Studio Takamatsu
Atsushi Ozawa en plein travail
Shites Kumar Sur peint des affiches de films à la main !
Si j’ai bien compris c’est une pratique assez commune au Bangladesh. C’est en tout cas assez fascinant.
Au premier plan, Jaynal fait des meubles en rotin sous le regard intéressé d’une festivalière.
Les meubles en rotin sont très communs au Bangladesh et si vous en avez chez vous, il n’est pas impossible qu’ils en viennent.
Au fond, Shambhu Acharya peint sur tissu.
Shoker Hari, poteries peintes.
Sibnath Sibu explique comment utiliser les dhol (tambours) à une visiteuse très intéressée.
Les tapis avancent bien.
Town of Beginnings par Kanae Nagashima et Chika Komatsu
Une oeuvre et un atelier où des objets sont fabriqués à partir d’éléments de pêche.
Weaving Weaving progresse.
Pour la petite histoire j’ai appris par hasard ce jour-là que Takashi Nishibori (croisé plusieurs fois sur Ogijima) est bilingue en anglais (il vit en Thaïlande et travaille ici avec des étudiants thaïs). Nous avons donc discuté un petit peu, en espérant avoir un peu plus de temps la prochaine fois (à ce moment-là, il s’inquiétait un peu de ce que ses étudiants étaient en train de faire).
À très bientôt Bengal Island.
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