Les rues d’Ogijima me sont devenues tellement familières avec le temps que je m’arrête de moins en moins pour admirer leur beauté. Comprenons-nous bien, je les admire toujours autant, mais de moins en moins avec un appareil-photo à la main.
« De moins en moins » ne voulant pas dire « plus du tout. » 🙂
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C’est un peu comme quand on vit près de la mer ou la montagne.
On passe tous les jours devant, on l’apercoit, sans vraiment la regarder.
Oui et non. Je ne l’ai peut-être pas expliqué assez clairement, mais me promener dans les rues d’Ogijima me procure à chaque fois un grand plaisir, et je me surprend encore à me retrouver avec un sourire béat au détour d’une rue que je connais pourtant par cœur.
La différence c’est qu’autrefois, je ne me baladais jamais sans mon appareil-photo, maintenant je le laisse souvent à la maison (même ces photos datent en fait de 2016).
Quant à vivre près de la mer, après 44 ans d’en rêver, je vis enfin depuis un an sur la côte et pas un jour ne passe sans que j’aille faire un saut au bord de la mer (ne serait-ce qu’en voiture en allant ou revenant du travail) pour y jeter un coup d’oeil. Pas de signe de lassitude approchant pour l’instant. 😉
Mais je comprends tout à fait ce que tu veux dire, ça me le fait avec d’autres choses, certains sanctuaires, certaines œuvres d’art, que j’aime toujours autant mais qui font maintenant partie du paysage.