Samedi dernier, j’ai passé la journée sur Megijima, et il m’est arrivé une petite (més)aventure.
Oh, trois fois rien…
Voyez-vous, il s’agissait du début de la session d’automne de la Triennale de Setouchi 2016, mais aussi surprenant que cela va vous paraître, je n’y étais pas pour ça ! Non, je m’y étais rendu pour un des ateliers du projet REAL time FOOD. Et donc, je n’ai pas trop pris garde à la fréquentation de l’île ce jour-là. Si bien que quand il fut temps d’embarquer sur le dernier Meon de la journée, je me suis rendu au port « assez tôt » ; mais assez tôt pour une journée normale, par pour une journée de week-end pendant la Triennale.
Et surtout, je pense que c’était la première fois que je prenais le dernier Meon depuis Megijima. Au départ d’Ogijima, on fait la queue et puis on monte dans la bateau sans trop à avoir à se soucier de grand chose. Au départ de Megijima, un jour de grande affluence, c’est pas toujours aussi simple.
Pourtant j’avais bien remarqué le matin même que le nombre de visiteurs était important et surtout la plupart semblaient venir pour la première fois. Et les visiteurs d’Ogijima et de Megijima quand ils viennent la première fois, ils ont tendance à passer la mâtinée sur Megijima et l’après-midi sur Ogijima. Mais bon, je ne m’en étais pas préoccupé plus que ça.
Vous voyez où je veux en venir. Quand le bateau arriva à Megijima à 17h20, il était déjà presque plein des visiteurs d’Ogijima et tout le monde n’a pas pu embarquer depuis Megijima !
Meon m’abandonnant au port de Megicho !
Allais-je devoir passer la nuit sur Megijima ?
Non, pas du tout.
En fait, de nos jours, et après les mauvaises surprises de la première Triennale (où un certain nombre de gens ont dû passer des nuits non-prévues sur certaines îles), tout est bien rôdé, et dès qu’il fut établi que tout le monde ne pourrait pas monter dans le ferry, un coup de fil fut donné pour activer l’autre Meon (Meon 1 en fait, le Meon habituel étant Meon 2, le premier se faisant vieux, il est de moins en moins utilisé) qui arriva moins de 30 minutes plus tard :
Du coup, au lieu d’être dans un Meon plein à craquer, nous nous sommes retrouvé avec beaucoup de place et j’ai pris deux trois photos :
L’arrivée à Takamatsu, un peu plus tard que prévue.
Lundi dernier, jour férié au Japon, rebelote. Ce jour-là, j’étais à Ogijima, donc j’ai pu embarquer sans problème. Mais à Megijima, bien peu nombreux sont ceux qui purent le faire. Là encore, Meon 1 attendait au port de Takamatsu cette fois-ci, prêt à rapatrier les gens laissés sur place. Et s’il était déjà à Takamatsu, je soupçonne qu’il avait fait quelques allers et retours supplémentaires entre Megijima et Takamatsu dans la journée.
Bref, tout cela pour vous dire que parfois, même les vétérans se laissent surprendre par les foules du week-end pendant la Triennale de Setouchi.
Je ne vous rappellerai jamais assez que les jours d’affluence, rapprochez-vous du port au moins 30 minutes avant l’heure de votre ferry, surtout si c’est le dernier. Mais que si jamais vous le ratez (pas si vous loupez l’heure, mais si vous êtes à l’heure mais qu’il n’y a plus de place), ne paniquez pas, il y a presque toujours des solutions.
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Y sont fort ces Japonais ! En France t’aurais passé la nuit sur l’île. Et tant pis si les hôtels étaient complets !
Des hôtels sur Megijima, il n’y en a pas, donc c’est vite réglé. 😉
(il y a une chambre d’hôtes et je pense que c’est tout)
Mais ouais, sinon, c’est une des choses que j’aime au Japon : ils sont nuls en improvisation, mais s’ils voient venir le truc, c’est les pros de l’organisation… Donc ouais, en 2010, il y a eu plein de problèmes (car ne sachant improviser, changer ce qui est déjà planifié, etc), mais depuis, plus un seul de ce côté-là.