Comme mentionné dans l’article narrant la fin de Bengal Island, le moment final de la cérémonie de clôture fut Four Mirrors, un spectacle de danse par les étudiants du Nihon University College of Art sous la direction de Jyunichi Kurakake. Si vous avez suivi mes pérégrinations dans Bengal Island, le nom « Four Mirrors » ne vous est peut-être pas étrangère, car je l’ai mentionné souvent en parlant des quatre voitures qui furent polies à la main durant 44 jours. Elles trouvèrent effectivement leur rôle au cours de cette danse car elles en étaient les « accessoires. »
Vous savez déjà peut-être que cette cérémonie ne fut pas de tout repos avec une tempête de vent et de pluie s’y invitant ayant pour résultat direct une coupure de courant de plusieurs dizaines de minutes et résultat indirect le fait que je dus ranger mon appareil-photo habituel et le remplacer par mon vieil automatique, qui peut encore faire des photos décentes dans de bonnes conditions, mais pas vraiment dans un lieu couvert sans électricité alors que le soleil s’apprête à se coucher derrière un épais voile de nuages. En d’autres termes, ne vous attendez à rien avec les photos qui vont suivre.
J’ai aussi filmé une grosse dizaine de minutes de la vingtaine que le spectacle dura, mais là aussi, il est vraiment temps que je m’achète une caméra de meilleure qualité, et pour couronner le tout, ma carte mémoire me signala soudain qu’elle était pleine, alors qu’il restait encore pas mal de temps de spectacle à filmer.
Mais rien ne peut arrêter ma couverture de la Setouchi Triennale, ni les intempéries, ni les problèmes techniques. Voici donc Four Mirrors, le final de Bengal Island:
Remarquez, toute cette eau sur le sol rendait un effet de miroirs des plus intéressants et en accord avec le titre de la prestation.
Puis l’électricité fit son retour et permit aux dernières minutes de se dérouler à peu près normalement :
Le public fut invité sur « scène » pour participer à la danse :
Puis les dernières secondes furent marquées par un haka, chose qui peut paraître surprenante, mais en fait tout le spectacle intégrait des éléments chorégraphiques de différentes cultures.
Et pour en terminer définitivement avec Bengal Island (en fait, je mens, il me reste quelques photos à poster un jour où l’autre), voici donc la vidéo de ce final :
Et pour me faire pardonner de la piètre qualité de mes photos je vous en ai trouvé de bien meilleures sur une page Facebook (je pense que c’est la page de NihonUniversity College of Art).
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