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Guide d’Ogijima

 

 

Malgré sa petite taille, Ogijima a énormément de choses à offrir pour quiconque aime les lieux calmes, plutôt ruraux, mais aussi originaux et uniques. Si vous êtes en train de lire ces lignes, je présuppose que le lieu ne vous est pas totalement inconnu. Et si ce n’est déjà fait je vous invite à (re)lire les articles traitant de l’île. Vous comprendrez vite que c’est l’un des lieux incontournables de la Préfecture de Kagawa.

Si vous avez toutefois besoin d’une introduction de l’île, sachez il s’agit d’une des îles de la Mer Intérieure de Seto, l’une des plus petites de la partie orientale de la mer. Comme de nombreuses îles de la région en ce début du 21e siècle, elle était durement touchée par l’exode rural et la dépopulation de la région. N’étant plus peuplée que de quelques pêcheurs et surtout de personnes âgées vivant paisiblement un peu coupés du reste du monde.

Tout changea en 2010 avec l’arrivée de la Triennale de Setouchi qui fit découvrir l’île a de nombreux visiteurs, et surtout fit réaliser à la population que si rien ne changeait sur l’île, il ne lui restait qu’une décennie ou deux avant de disparaître. Mais Ogijima est certainement l’île qui le mieux tiré parti de l’arrivée de l’Art de Setouchi en tant que moteur de revitalisation.

L’île que vous découvrirez aujourd’hui ou demain n’a plus rien à voir avec l’île endormie et en train de mourir à petit feu du début des années 2000.

Grâce aux efforts de la population, l’île a su se montrer assez attractive pour que de nouveaux résidents s’y installent régulièrement et emmènent avec eux leur énergie, leur savoir-faire et leur expérience dans les domaines les plus variés.
Depuis, un véritable cercle vertueux – dont l’île avait absolument besoin – s’est créé. Car n’oubliez jamais que l’Art et la Triennale de Setouchi sont bien plus que la simple instauration « d’îles d’art ». Il s’agit aussi et surtout de sauver cette magnifique région en danger de mort pour cause d’exode rural et de dépopulation.
Pour Ogijima, même s’il ne faut jamais crier victoire trop tôt, il semblerait que tout aille dans le bon sens.

Bien entendu, je vous invite à découvrir l’île de vous même, mais au cas où vous vous demanderiez ce que l’on y trouve avant de vous y rendre, j’ai décidé de regrouper ici tous les lieux de l’île qui pourraient vous intéresser en une sorte de mini-guide que j’espère indispensable quand vous visiterez Ogijima.

 

Voici donc le

Guide Complet d’Ogijima !

Avertissement : Je ne l’ai pas mis à jour depuis un sacré moment (c’est un de mes projets pour 2024), donc certaines informations sont à prendre avec des pincettes, surtout les cafés et restaurants. Certains ont fermé et des nouveaux ont ouvert.

Et c’est à ma connaissance, le seul au monde qui ait cette prétention. 😉 Même en japonais, je ne suis pas sûr qu’il existe un tel guide regroupant toutes ces informations.

 

Commençons par quelques données démographiques et géographiques.

  • Superficie : 1,38 km2
  • Circonférence : 5 km
  • Point Culminant : 213 m
  • Population en mars 2019 : 172 dans 108 foyers
    • Grâce à la Triennale de Setouchi et aux efforts des habitants, il s’agit d’une des rares îles de la Mer Intérieur de Seto a arriver à attirer régulièrement des nouveaux habitants et de ce fait la population baisse beaucoup moins vite que sur les autres îles, voire augmente légèrement certaines années. Sans cet afflux de nouveaux résidents, Ogijima aurait aujourd’hui une centaine d’habitants seulement (à noter que la population maximale de l’île fut de 1200 personnes dans les années 50).
    • Les nouveaux résidents font aussi baisser l’âge moyen, et quatre naissances furent enregistrées en 2018, chose exceptionnelle pour une île de cette taille.

Comme vous le voyez l’île est très petite, il faut un peu plus d’une demi-heure pour marcher de sa pointe sud à sa pointe nord. Toutefois, l’unique village de l’île, Ogicho, est situé près de l’extrémité sud, le reste de l’île étant presque totalement occupé par deux grosses collines recouvertes de forêts.

 

Aller à Ogijima

Pour aller à Ogijima, il vous faudra bien évidemment un bateau. Si vous possédez le vôtre, il est tout à fait possible de l’utiliser. Il existe aussi quelques bateaux-taxis dans la région, mais le moyen de transport que vous utiliserez très certainement pour vous rendre à Ogijima est un ferry connu sous le nom de Meon.

Meon relie Ogijima à Takamatsu (en passant par Megijima) tous les jours et toute la journée. Le trajet dure environ 40 minutes, et il y a un bateau toutes les deux heures :

  • au départ de Takamatsu : 8h00, 10h00, 12h00, 14h00, 16h00, 18h10.
  • au départ d’Ogijima pour rentrer à Takamatsu: 7h00, 9h00, 11h00, 13h00, 15h00, 17h00.

Il vous en coûtera 1040 yens pour faire l’aller-retour (moitié prix pour les enfants).
Notez que si Meon peut accueillir des véhicules motorisés à son bord, ceux-ci vous seront complètement inutiles une fois sur l’île.

 

Se déplacer sur Ogijima

Il n’y a qu’une façon pratique de se déplacer sur l’île et c’est de marcher. Il vous est possible de louer des vélos sur l’île (ou d’emmener le vôtre à bord du ferry), mais sachez qu’ils ne vous seront utiles que pour vous rendre au phare situé à la pointe nord de l’île, ou bien dans la partie est du village. La plus grosse partie du village est à flanc de colline, ses rues sont parfois très pentues, vous rencontrerez même des escaliers au cours de votre visite. En d’autres termes, un vélo vous gênera plutôt qu’autre chose. En fait, il est même officieusement interdit de se déplacer à vélo dans les rues pentues du village, ceci après un accident entre des touristes et une personne âgée de l’île.

 

Visiter Ogijima

Que faire une fois sur Ogijima ? Voici quelques informations et conseils pour répondre à cette question.

Village

OgijimaEn tout premier lieu, je vous conseille d’aller vous perdre dans les rues du village. Je pense que le premier attrait de l’île c’est tout d’abord son village. Ainsi niché à flanc de colline, avec ses maisons anciennes, dont un certain nombre sont malheureusement abandonnées, il est très pittoresque et vaut à lui seul la visite. Et quand je dis « vous y perdre » je parle plus ou moins littéralement car il s’agit d’un vrai petit labyrinthe. Toutefois, si vous vous y perdez réellement, n’ayez crainte, descendre n’importe quelle rue ou presque vous ramènera au port, et si vraiment vous ne trouvez pas votre chemin, demandez simplement à quelqu’un. Les habitants, presque tous adorables, se feront un plaisir de vos donner un coup de main.

 

Art

Si vous vous intéressez à Ogijima, il y a une grande chance que c’est grâce à l’Art de Setouchi (que ce soit pour la Triennale ou bien en dehors de la période de festival, certaines œuvres étant permanentes).
Veuillez cliquer ci-après pour toutes les informations sur les œuvres d’art de Setouchi sur Ogijima :

https://www.ogijima.fr/art-de-setouchi/ogijima/

 

Nature

Les amoureux de la nature seront eux aussi séduits par l’île.

Ogijima

Sur la côte est, après le port de pêche, une route longe la côte sur plusieurs centaines de mètres avec une très belle vue sur la Mer Intérieure de Seto. Cette route vous permettra aussi d’accéder à la plage de l’île. Plage idéale si vous détestez les foules, car avec un peu de chance, vous l’aurez pour vous tous seuls. Attention toutefois si vous voulez vous y baigner : prévoyez des chaussures adaptés (chaussons de plage par exemple) car même si la plage est de sable, il y a de nombreux cailloux glissants dans l’eau, surtout à marée basse. Attention aussi aux méduses à certaines périodes de l’année.

Si vous prenez la route opposée, celle longeant la côte ouest de l’île, vous arriverez après une grosse vingtaine de minutes (selon votre vitesse de marche) au phare d’Ogijima à la pointe nord de celle-ci. Ce petit phare charmant date de 1895 et a la particularité d’être un des seuls, sinon le seul, phare en granite du Japon. S’il y a une très belle plage après le phare, il est très dangereux de s’y baigner, de forts courants passent par là, très près de la côte.

La partie nord de l’île possède aussi des champs de narcisses qui éclosent en général en janvier ou février, même si ces dernières années (changement climatique ?) les premières sont en fleurs dès le mois de décembre.

Notez aussi que plusieurs routes et chemins permettent d’accéder à l’intérieur de l’île. Ils sont plus ou moins praticables selon qu’ils sont goudronnés ou non et selon qu’ils sont débroussaillés ou non. Il n’y a rien de très particulier à voir (une toute petite grotte, une plateforme d’observation difficile d’accès et un gros rocher qui soit-disant ressemble à un tank), mais si vous aimez la marche en nature, n’hésitez pas à faire le tour de l’île de cette manière ou alors de passer en son centre (attention, ça monte). Emprunter ces chemins vous donnera une vision du Japon que vous ne soupçonnez peut-être pas (oui, le Japon possède une nature sauvage, voire très sauvage, ce n’est pas que du béton). Toutefois, l’île, comme toutes les campagnes de la région est envahie de sangliers. Si la plupart du temps, ils sont inoffensifs et ils préféreront vous éviter, ils restent potentiellement dangereux (surtout une mère voulant protéger ses marcassins). Donc aventurez-vous au cœur de l’île en connaissance de cause.

 

 

Sanctuaires

Vous trouverez deux petits sanctuaires shinto sur Ogijima.

Toyotamahime-jinja se trouve au sommet du village. Charmant petit sanctuaire chargé d’histoire qui est dédié à la déesse Toyotama (aussi connue sous le nom d’Otohime), fille de Ryujin, le dieu de la mer, et grand-mère de Jimmu, premier empereur du Japon (histoire et mythologie se mélangeant allègrement au Japon quand on remonte assez loin dans le temps). Traditionnellement, c’est à ce sanctuaire que les femmes enceintes de la région (pas seulement de l’île) se rendaient dans le but de prier pour une grossesse et un accouchement sans problème. Même si la tradition s’est perdue, si vous êtes enceinte et que vous visitez l’île, les grands-mères de l’île, en vous voyant, feront un point d’honneur à vous conseiller chaudement d’aller y prier.
Il y a deux matsuri au sanctuaire de Toyotama-hime : le matsuri d’été d’Ogijima, qui ne se déroule qu’une seule fois tous les deux ans (les années paires), en général le premier week-end du mois d’août. Et le premier week-end d’octobre, tous les ans, se déroule le matsuri d’automne. Les deux matsuri sont très petits, presque intimistes. Mais ils sont deux occasions d’avoir une expérience unique et presque personnelles de ces traditions japonaises.

Le deuxième sanctuaire, Kamo-jinja est situé près de la pointe sud de l’île. Sans être vraiment abandonné, il est rarement utilisé en dehors des jours de matsuri.

 

Bibliothèque

Au début de l’année 2016, une bibliothèque a ouvert sur Ogijima. Projet personnel de Junko Fukui-Nukaga, l’une des nouvelles habitantes de l’île, et symbole de sa revitalisation, cette bibliothèque est bien plus qu’un endroit où lire et emprunter des livres. Elle est devenue un véritable mini centre culturel où se rencontrent habitants, visiteurs et amis de l’île. Vous pourrez bien évidemment y consulter de nombreux livres sur la région ou autres (la plupart sont en japonais, mais certains sont en anglais aussi). Vous pourrez aussi voir des petites expositions (surtout photos, mais pas seulement) de temps à autres. Elle accueille aussi d’autres événements culturels, allant de la fabrication artisanale de bougie à des WordPress hackatons. On peut aussi la considérer comme le « quartier général » des opérations de revitalisation de l’île.

Ogijima Library : Ouverte en général le week-end et jours fériés de 11h00 à 17h00.

 

Coiffeur

Pourquoi est-ce que je mentionne un coiffeur ici ? Parce qu’une fois de plus, c’est un des exemples des façons dont l’île est revitalisée, pas uniquement par le tourisme comme certaines de ses voisines, mais surtout en y implantant des activités économiques de la vie quotidienne, mais toujours avec une touche un peu spéciale. En effet, en plus de pouvoir vous y faire couper les cheveux par madame Yamaguchi, vous pouvez recevoir des massages crâniens avec lotions à base de plantes cultivées sur l’île par son mari et ce genre de chose.

Zō to Taiyō Sha / Elephant and Sun : Consultez le site web pour les heures d’ouverture, tarifs et réservations.

 

Manger et Boire sur Ogijima

Il est possible de manger à plusieurs endroits sur l’île. Notez que si presque tous les restaurants sont ouverts les week-ends, en semaine, la plupart sont fermés, sauf pendant les périodes où l’île reçoit beaucoup de visiteurs (festival, vacances, etc).

Damonte & Co (Damonte Shokai)

S’il est en haut de la liste, ce n’est pas un hasard. Plus qu’un café, Damonte & Co est aussi une boulangerie, un lieu de rencontres et un autre des symboles de la revitalisation de l’île. Arrivés sur Ogijima en 2016 au retour d’un tour du monde, le couple Damonte a mis ses talents au profit de ce que j’appellerais un renouvellement culinaire et alimentaire de l’île. Yuko Damonte est barrista de profession, grâce à elle, on trouve maintenant sur Ogijima un des meilleurs cafés que j’ai pu boire au Japon. Peu après son arrivée sur l’île, Kaisho s’est mis à faire du pain de campagne (en français dans le texte) aussi bon qu’en France. Mais après quelques mois à importer du blé du « continent », il s’est dit qu’il n’y avait pas de raison pour qu’il n’en fasse pas pousser sur Ogijima. Et aujourd’hui, c’est du pain 100% local que vous y mangerez. Il ne s’est pas arrêté là. La surpopulation de sangliers est devenue un problème sur l’île ? Qu’à cela ne tienne, il a appris à les chasser, a pris sa licence et il est maintenant le chasseur de sanglier officiel de l’île. Bien entendu, il arrive que de la viande de sanglier soit au menu. Bref, je ne peux que vous conseiller de vous arrêter à Damonte & Co lors de votre visite de l’île, que ce soit pour un café, un repas, ou autre. Vous ne le regretterez pas. Et je n’ai même pas parlé du bâtiment lui-même, entièrement rénové par les Damonte eux-même avec l’aide de quelques autres habitants de l’île.

 

Ogikenohi

Pas vraiment un restaurant dans le sens traditionnel du terme, Ogikenohi est une annexe de la bibliothèque d’Ogijima. En général, ouvert les week-ends et jours fériés seulement (et de manière irrégulière), il s’agit d’un duo de passionnés de curry japonais (et pas n’importe qui, l’un – Yamato Fukui – est le mari de la propriétaire de la bibliothèque et accessoirement l’un des leaders de la revitalisation d’Ogijima, l’autre – Kazumasa Hashimoto – est multi-classé pêcheur/artiste/cuisinier) qui ont décidé de servir un curry fait maison (très souvent à base de poissons de l’île) aux visiteurs de la bibliothèque et à qui d’autre le souhaite. Il s’agit vraiment d’un curry délicieux, mais attention, il est fait en très petites quantités (un poignée d’assiettes seulement), allez-y tôt si vous voulez le goûter. Si vous aimez le curry japonais, ne ratez pas celui-ci.

 

Madoka

Ce restaurant qui fait aussi minshuku (de moins en moins, la patronne est de nos jours pas mal occupée par son rôle de grand-mère) est désormais le restaurant « vétéran » de l’île. Essentiellement restaurant de poissons, on y sert surtout des menus à base de tempura de poulpe, de sashimi ou de dorade à la sauce de soja (exemples non-contractuels et dépendant de ce que son pêcheur de mari aura attrapé entre autres choses), tous délicieux. De plus, le restaurant a une superbe vue sur le port d’Ogijima et la mer de Seto.

  • Ouvert plus ou moins tous les jours aux heures de déjeuner.
  • Situé à l’extrême gauche du village quand vous lui faites face depuis le port.
  • Téléphone : 087-873-0703

Poulpe à Madoka

 

 

Marimo-so

Essentiellement un minshuku, on peut aussi y manger des bentos assez copieux et bons. Pas toujours de la cuisine traditionnelle ni locale, mais elle est quand même bonne, et les patrons sont très accueillants.

  • Ouvert plus ou moins tous les jours à la belle saison, fermé les mois d’hiver.
  • Facebook

 

Kaisei Shokudo

Situé sur le port, c’est certainement l’un des premiers lieux que vous remarquerez en sortant du ferry. Si vous vous arrêtez aux apparences, vous ne vous y arrêterez peut-être pas du tout, car il ne paie pas de mine, et avouons-le, le patron n’est pas le plus grand des esthètes. Il sert différents plats de poissons, mais sa spécialité, c’est le sazae, ce gros escargot de mer local qui se mange grillé et avec de la sauce de soja.

  • Ouvert tous les week-ends, en semaine aussi parfois.

 

Dorima no Ue / Joko Café

Deux lieux (Dorima no Ue est dans le village, Joko Café au milieu de nulle part sur la route du phare) tenus par les mêmes personnes – et donc en général quand l’un est ouvert, l’autre est en général fermé. Le patron est un personnage assez singulier (que je ne connais que très peu, malheureusement), et le terme qui le qualifierait le mieux est « herboriste » je pense. Il connaît toutes les plantes de l’île et d’ailleurs, et il les utilisent de manière très surprenante parfois. Par exemple, même si le Joko Café est plus ou moins au milieu de la forêt, vous n’aurez pas à vous inquiéter des moustiques et autres insectes volants, le bâtiment est entouré de plantes les faisant fuir. Ou bien, une des rares fois où j’ai eu une conversation avec lui, il essayait en faisant macérer certaines plantes – j’ai oublié lesquelles – d’obtenir une substance ayant exactement le goût du chocolat. Ce genre de choses. Bien évidemment, la nourriture qu’il vous servira sera parfois de cet ordre avec des assaisonnements qui pourraient vous surprendre.

 

Lieux « saisonniers »

Il y a plusieurs restaurants qui sont ouverts pendant la Triennale de Setouchi uniquement (je pense en particulier à Dream Café et Oginotoriko – il y en aura peut-être de nouveaux en 2019) mais sans vouloir les rejeter forcément, je pense qu’une des choses importantes lorsque vous visitez Ogijima, c’est de participer à sa revitalisation, et donc de donner à la population locale les yens qui vous nourriront, plutôt qu’à des gens qui veulent juste profiter de l’afflux de touristes en cette période (nb: Dream Café est en fait un lieu « officiel » de la Triennale, donc pas un « profiteur », mais je ne sais pas exactement qui le gère).

Ogijima Beer Garden : en été, sous le préau de la coopérative de pêche est ouvert de temps à autres un « beer garden » tenu par les grands-mères de l’île. Un lieu sympa si vous voulez boire une bière en compagnie de ces mamies aussi adorables qu’accueillantes et rigolotes.

 

Dormir sur Ogijima

On peut dormir dans un certain nombre de minshuku sur Ogijima, mais ceux-ci ne sont pas ouverts tout le temps. Le mieux est de les contacter directement.
Je ne peux pas en conseiller un plutôt qu’un autre.
Les lieux qui hébergent des visiteurs pour la nuit sont les suivants (notez qu’ils ont tous été mentionnés avec leurs informations de contact dans la catégorie précédente :

  • Madoka
  • Marimo-so
  • Dorima no Ue
  • Sakura (pas mentionné précédemment, ce minshuku n’accepte pas les gens qui ne parlent pas japonais comme clients, je vous laisse en tirer les conclusions que vous souhaitez)

 

 

Voila, c’est tout pour l’instant. J’espère que ce guide vous sera utile pour préparer votre visite d’Ogijima. Si vous pensez que j’ai oublié certaines informations ou catégories, n’hésitez pas à m’en faire part.

J’essaie de le maintenir à jour autant que possible, mais il se peut que certaines informations ne le soient pas. Je vous prie d’avance de m’excuser si c’est le cas.

 

 

 

 

Ressources  supplémentaires:

Si vous êtes utilisateurs de l’appli Foursquare, j’ai créé une liste regroupant tous les lieux d’Ogijima.

Je vous invite aussi bien entendu et si ce n’est déjà fait à consulter les articles traitant de l’île sur le blog.

Sources :

Toutes les informations proviennent de mes visites sur l’île et de discussions que j’ai pu avoir avec les gens.

Toutes les photos sont de moi, si vous souhaitez les utiliser, vous pouvez le faire à condition de mentionner mon nom, celui du blog, et de mettre un lien vers cette page.