Nous reprenons notre série sur Hōnen-ji avec quelques mots et quelques photos.
Tout d’abord, j’ai enfin trouvé quelques informations historiques sur le temple sur ce site.
Je traduis et adapte ici quelques lignes :
En 1207, à l’âge de 75 ans, Hōnen, fondateur de la branche Jōdo shū du bouddhisme japonais (à laquelle appartiendrait donc Hōnen-ji) fut contraint de quitter Kyōto et de s’exiler dans la province de Tosa (aujourd’hui Kōchi). Il s’arrêta en route dans la province de Sanuki (c’est-à-dire Kagawa) où il resta neuf mois dans un lieu du nom de Komatsu (« petit pin » – pour mémoire Takamatsu, ça veut dire « grand pin »). Il y avait là un temple du nom de Shōfuku-ji, qui des années plus tard fut déplacé, reconstruit et rebaptisé Hōnen-ji plus que très certainement en l’honneur de Hōnen.
Maintenant il est peut-être temps que je vous explique la raison pour laquelle j’ai pu prendre des photos à l’intérieur du temple. C’est simple, j’étais donc avec mon amie Cathy qui ne venait pas seulement faire du tourisme local, mais aussi préparer un article pour un magazine local. Pour cette occasion, nous avons donc reçu l’autorisation exceptionnelle de prendre des photos à l’intérieur.
Pour mémoire, je vous rappelle que prendre des photos est interdit à l’intérieur de pratiquement tous les temples bouddhistes du Japon (à l’exception de quelques hauts lieux touristiques), donc vous imaginez la chance exceptionnelle que ce fut pour moi. Et si vous n’êtes jamais allé au Japon (ou dans un temple bouddhiste) gardez bien à l’esprit la « rareté » de ces photos.
Et donc, ces photos, en voici la première fournée.
Pour l’instant, rien de bien exceptionnel, mais c’est juste pour vous mettre l’eau à la bouche en attendant le plat de résistance :
Une salle d’étude et de prière tout à fait « normale » je suppose.
Notez les deux sacs de riz parmi les offrandes à Bouddha.
(je me suis toujours demandé ce que devenaient ces offrandes après)
Notez sur la droite une photo de l’intérieur de la pagode.
(elle n’est ouverte que deux jours par an, le premier janvier et j’ai oublié l’autre)
Un Mokugyo (« poisson de bois ») un petit tambour servant à rythmer les soûtras.
(merci à Maître Banane pour m’avoir donné le nom)
Voila, c’est tout pour aujourd’hui, je sais, c’est peu. Mais n’ayez crainte, dès le prochain article, je vous ferai visiter le Hondō (le bâtiment principal du temple) avant de vous emmener enfin là où je compte vous emmener depuis le début. Patience. 🙂
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Quel chanceux ! En tous cas, c’est gentil de faire partager ! L’atmosphère est vraiment particulière dans les temples, c’est très agréable.
J’aime les tambours, les bols, les sculptures de bouquets, les lanternes… bref j’aimerais retourner au Japon !
J’attends la suite 😉
J’espère que tu pourras y retourner bientôt.
Sinon la suite est là. 🙂