Aujourd’hui, cinquième partie de notre ascension de Konpira-san avec les derniers escaliers avant le sanctuaire principal.
Comme à chaque fois, avant d’aller plus loin, puis-je vous aider à vous rafraîchir la mémoire et à vous inviter à relire le début de la montée ?
- Les premières marches.
- Le premier palier.
- Les tigres d’Ōkyo Maruyama.
- La deuxième série d’escaliers et l’Asahi-sha.
Juste après avoir quitté l’Asahi-sha, nous montons quelques marches de plus, c’est une porte assez intéressante que nous rencontrons :
Comme à chaque fois lors de cette ascension, chaque nouvelle porte donne l’impression de franchir une étape, ce qui est concrètement le cas, mais il y a aussi un niveau symbolique, un peu comme si on quittait un espace clos précis pour entrer dans un nouveau. Cette porte-ci donne aussi l’impression d’entrer dans un lieu un peu secret, un peu à l’écart. Certainement le fait d’avoir à l’instant quitté un bâtiment imposant : inconsciemment peut-être que l’on se dit que la suite sera encore plus spectaculaire, alors qu’en fait, cette porte semble bien petite, là sur le côté, au point que l’on pense s’être égaré un instant. Serions-nous en train de nous écarter du chemin principal, de visiter un à-côté une fois de plus ? Non. C’est bien la bonne direction, mais nous entrons effectivement dans une nouvelle partie de Kotohira-gū, car nous nous approchons enfin du sanctuaire principal.
Mais avant celui-ci, il reste encore un certain nombre de marches à gravir.
Peu après avoir franchi la porte, il y a un petit palier sur lequel on trouve quelques statues, de nombreuses lampes et un bassin d’ablution. Pour je ne sais quelle raison, ce petit morceau du parcours est l’un de mes préférés. Peut-être parce qu’il est le plus « irréel » : un chemin au milieu des grands arbres, au dessus du sol, garni de toutes ces lampes, avec ces rambardes biscornues. Un jour – je ne sais pas si c’est possible – j’aimerais gravir Konpira-san de nuit. Ce jour-là, je pense que ce sera cette section-là qui me donnera le plus de frissons (pas de peur, plutôt d’être vraiment entré dans un univers parallèle, magique, onirique).
Malheureusement, les photos ne lui rendent pas justice, mais peut-être est-ce pour le mieux, votre première visite du lieu n’en sera que plus forte.
Et ensuite, c’est le grand escalier. Je ne sais pas si c’est le plus grand de tous, mais c’est peut-être le plus impressionnant, car il est droit, assez abrupt et avec plutôt long :
Il possède toutefois un mini palier en son milieu, où on retrouve une fois de plus de très belles statues et lampes :
Et enfin, après quelques efforts de plus, on arrive au pied du sanctuaire principal.
Mais avant de nous consacrer à celui-ci, retournons-nous un instant sur cette portion de la montée qui fut assez intense :
(à suivre)
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Merci beaucoup pour ce partage. Vos photos sont magnifiques.
De rien, et merci à vous aussi pour le compliment. 🙂
J’ai monté les marches de konpira-san en mai 2012 et quel plaisir ce fut! Je suis montée jusqu’en haut, jusque là ou peut de promeneurs vont finalement.
Mais pour rester dans le thème de votre article, j’ai un super souvenir de l’ascension des dernières marches permettant d’accéder au sanctuaire principal, ce fameux escalier abrupt. Nous étions plusieurs (seule étrangère, en solo, au milieu donc de japonais inconnus), comme unis dans la difficulté de ces dernières marches. Nous étions tous ravis, le sourire jusqu’aux oreilles en arrivant en haut, capables enfin d’admirer la vue superbe qui s’étalait sous nos yeux.
Merci pour cette remontée de beaux souvenirs!
Merci pour ce commentaire. 🙂
N’hésitez pas à revenir plus tard pour la suite de l’ascension, je vais vous emmener jusqu’au sommet.
Intéressante coïncidence, ces photos datent justement de mai 2012.
J’avais croisé un couple de Français ce jour-là, mais comme vous étiez seule, ce n’était pas vous. 🙂