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Le Chemin Henro

 

Si vous faites le pèlerinage des 88 temples de Shikoku, ou si tout simplement vous passez un peu de temps sur l’île, vous croiserez très certainement des petits panneaux, le plus souvent blancs, avec un petit pèlerin Ohenro rouge dessus. Ils servent à indiquer la route du pèlerinage.

Il y a quelque temps, j’en ai croisé un assez surprenant.

Surprenant pour deux raisons. La première parce que cet autocollant posé sur un pylône électrique était pas très loin de chez moi, et même si je vis entre Ichinomiya-ji et Yashima-ji, la route du pèlerinage ne passe pas dans mon quartier. Quoique je me le demande presque : j’ai vu un autre signe dans un autre lieu du quartier, et au final, dans les parties urbaines du pèlerinage, qui suit vraiment la route officielle et historique ? En fait, j’ai déjà vu des pèlerins non loin de chez moi, mais jamais dans les deux rues où j’ai vu ces deux signes.

L’autre chose surprenante concernant cet autocollant, c’est qu’il est essentiellement en anglais :

 

Sticker Henro

 

Pourquoi ? Aucune idée. Même si le nombre de pèlerins étrangers va en grandissant d’année en année, c’est jusqu’à présent le seul et unique panneau en anglais que j’ai croisé.

Bien entendu, je suis allé voir l’adresse web indiquée, il s’agit du site des Réseaux des Pèlerins et de l’Hospitalité à Shikoku (il y a même une section en français). Une association que je ne connaissais pas, mais dont l’utilité ne semble pas difficile à expliquer.

 

 


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2 commentaires sur “Le Chemin Henro”

  1. Dans son livre sur le pélérinage Léo gantelet faisait remarquer que les indications étaient parfois sommaires. Il s’est d’ailleurs égaré à plusieurs reprises. Mais son aventure a eu lieu il y a quelques années. Devant l’augmentation du nombre de pélérins, les « organisateurs » ont peut-être décidé d’améliorer le fléchage.

    1. Ça se tient effectivement, j’ai d’ailleurs déjà rencontré des pèlerins perdus (dont un Français) pas trop trop loin de là où fut prise cette photo. C’est vrai que pour les « locaux », se rendre sur Yashima est quelque chose d’évident (on voit la colline depuis partout à Takamatsu) mais pour quelqu’un qui arrive en ville pour la première et qui est bien épuisé, arrivant doucement à la fin du pèlerinage, ça doit être déconcertant de se retrouver ainsi et soudain en zone urbaine…

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