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Listen to the Voices of Yesterday Like the Voices of Ancient Times

 

Aujourd’hui, je vous emmène dans une île dont je ne parle que très rarement sur le blog (peut-être parce que je ne m’y rends que très rarement, il faut dire qu’elle est assez difficile d’accès depuis Takamatsu), il s’agit d’Inujima.

Je vous y emmène pour vous présenter une œuvre d’art très intéressante qui a certainement l’un des noms les plus longs de toutes les œuvres de l’Art de Setouchi : Listen to the Voices of Yesterday Like the Voices of Ancient Times (太古の声を聴くように、昨日の声を聴く – Écoute les voix d’hier comme les voix des temps anciens) par Yusuke Asai et Yuko Hasegawa.

L’œuvre a été réalisée sur le site d’une ancienne maison de tailleur de pierre (c’est même inclus dans le nom complet de l’œuvre, ce qui le rend bien plus long : Inujima Art House Project Former site of a Stone-cutter’s House/Listen to the Voices of Yesterday Like the Voices of Ancient Times), et je n’ai pas grand chose de plus à vous dire à son propos, sinon qu’elle est magnifique et je présuppose d’inspiration aborigène d’Australie.

Voyez plutôt :

 

Former House of a Stone Cutter - Inujima - Listen to the Voices of Yesterday Like the Voices of Ancient Times

 

 

Bien entendu, l’œuvre d’art fera partie de la Triennale de Setouchi 2016 (ces photos datent de 2013), même si j’ai cru comprendre qu’elle va être rénovée et/ou modifiée.

Elle est située en extérieur et est accessible en permanence gratuitement.

 

7 commentaires sur “Listen to the Voices of Yesterday Like the Voices of Ancient Times”

  1. je n’arrive pas à voir quel est le matériau du dessin… le sens des dessins est-il vraiment explicite pour le néophyte? y a-t-il des « indications », je ne dis pas « explications »?

    1. Mon livre de la Triennale 2013 mentionne que l’œuvre est faite de pierres, troncs d’arbre, matériau de soudure pour le caoutchouc, briques, terre en poudre de granite, poutres.
      Donc, peut-être le matériau de soudure, peut-être mélangé avec de la poudre de granite blanc ?

      Sinon les dessins sont plus ou moins « explicites » comme on peut le voir sur les photos : un crocodile, des feuilles, des insectes, des humains, etc… Quant au « sens » de la chose, non, aucune indication.

      Au cas où, je rappelle une discussion que j’ai eue ici avec quelqu’un il y a peu (avec Telly ?) : une erreur que font souvent les néophytes de l’art contemporain, c’est la quête du sens de l’œuvre, ou des intentions de l’artiste.
      C’est s’égarer que d’appréhender une œuvre de la sorte (si les œuvres plus classiques ont souvent un sens plus abordable – encore faut-il détenir les clés de certains codes culturels – les intentions de l’artiste, elles, nous resteront inaccessibles quelle que soit l’œuvre ou l’époque). Le but d’une telle œuvre est d’abord esthétique, mais surtout de provoquer une émotion, un ressenti, moins qu’une réflexion. En gros, pas « qu’est-ce que l’artiste à voulu dire ? » mais bien « qu’est-ce que le spectateur ressent, pense devant l’œuvre ? »

    1. Des codes culturels, comme je disais, ça me semble d’inspiration aborigène d’Australie, mais les artistes sont bien japonais. Maintenant, je ne connais pas le reste de leur œuvre.

  2. Je ne me souviens pas que nous ayons eu une discussion sur ce sujet. Par contre tu m’avais corrigé car je confondais « art moderne » et « art contemporain » !
    Pour ce qui est des œuvres d’art il y a longtemps que j’ai renoncé à comprendre et je me laisse simplement porter (ou pas) par les émotions que suscitent (ou pas) l’œuvre que je contemple (ou que je regarde seulement).

    1. Je confonds peut-être alors. 🙂
      Mais je suis sûr de t’avoir déjà dit que « comprendre » une œuvre d’art contemporain n’est jamais le but de celle-ci. C’est une erreur que font souvent les gens n’ayant pas de formation artistique (et certains éléments du monde de l’art se gardent parfois bien de les corriger car ils aiment ce côté élitiste qui rendrait – en théorie – l’art inabordable au commun des mortel).
      D’ailleurs avoir une formation artistique ça permet plusieurs choses (selon le type de formation) : d’être soi-même artiste, de comprendre comment une œuvre s’inscrit dans un contexte (historique, culturel, ou autre), de comprendre comment interagissent et s’imbriquent diverses œuvres, artistes, mouvements, etc…
      Mais même une formation artistique ne t’aide pas à « comprendre le sens d’une œuvre » particulière, elle t’aide juste à comprendre qu’il n’y a pas « un » sens, il n’y a que les sens que chaque observateur de l’œuvre y trouve, s’il en trouve un.
      Une œuvre d’art contemporain n’est pas un mystère à élucider, c’est une objet (ou un évènement) dont on fait l’expérience. Et ça c’est à la portée de tous.

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