Après une interruption de plusieurs mois pour cause d’invasion du blog par la Setouchi Triennale, nous reprenons notre ascension de Konpira-san (ou Kotohira-gū, c’est vous qui voyez).
Pour vous rafraîchir la mémoire, n’hésitez pas à relire les premiers épisodes d’abord :
Ça y est ? C’est fait ?
Bon, reprenons.
Après avoir admiré les peintures d’Ōkyo Maruyama, la montée recommence, d’abord en douceur avec une allée et quelques marches menant à la statue de ce cheval (il y a décidément beaucoup de chevaux à Konpira-san) :
Juste après, un escalier, assez impressionnant, nous rappelle que cette visite n’est pas une simple promenade :
Heureusement, tous ces escaliers possèdent des paliers où l’on peut souffler quelques minutes et admirer soit le paysage, soit des statues et bâtiments intéressants.
Si ce palier semble assez récent c’est qu’il l’est. Si je me souviens bien, il avait été endommagé ainsi qu’une partie de l’escalier par un glissement de terrain causé par un typhon assez fort lors de l’été 2011 (celui qui avait aussi endommagé la route du phare sur Ogijima pour mes plus fidèles lecteurs).
Au cours des articles précédents (et sur la photo précédente) vous avez peut-être aperçu que les arbres sont étrangement jaunes. Rien à voir avec l’automne, ces photos datent du mois de mai, il est vrai que cela m’intriguait grandement au début de la montée (même si je me doutais de la réponse). Vous pouvez bien les voir dans les photos suivantes (la vue depuis la plateforme) :
Quand enfin, j’ai eu l’occasion d’observer un de ces arbres de plus près, j’ai pu confirmer mes soupçons, il s’agissait bien de fleurs :
Ce mystère enfin élucidé, l’ascension du sanctuaire put reprendre :
Et en haut de cet escalier nous arrivons à notre étape suivante, l’Asahi-sha :
Il s’agit je pense du plus grand bâtiment du lieu. Pourtant, il est loin d’en être le principal. En fait, sans être à l’abandon, je doute qu’il soit beaucoup utilisé de nos jours. En effet, je me trompe peut-être mais son architecture fait plus penser à un temple bouddhique qu’à un sanctuaire shinto. N’oublions effectivement pas que jusqu’à l’Ère Meiji, Konpira-san était un lieu de culte des deux religions. Ce n’est qu’à ce moment qu’il est devenu exclusivement shinto.
Sans en connaître l’histoire, j’ose donc croire que l’Asahi-sha était probablement l’un des temples bouddhistes principaux du lieu, mais aujourd’hui il a été relégué à une simple annexe ou quelque chose de la sorte.
Il n’est reste pas moins majestueux et impressionnant.
(à suivre)
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Je ne connais pas non plus l’histoire de l’Asahi-sha mais je l’ai aussi trouvé particulièrement majestueux et, effectivement, impressionnant. Je pense que la majorité des personnes arrivant à ce palier en profite pour faire une pause, mais vu que les bancs sont au niveau de l’allée, je me demande si beaucoup prennent le temps de s’approcher d’Asahi-sha. Il faut le faire car on ne se rend pas vraiment compte de sa stature si on reste trop éloigné.
Au prochain billet pour la suite. 😉
Effectivement, les bancs pour se reposer sont assez loin du bâtiment (mais ça permet de prendre la distance nécessaire pour bien appréhender sa taille), mais en fait, il y a une astuce. J’allais en parler dans la suite, mais comme tu le mentionnes : du début jusqu’à l’Asahi-sha, montée et descente se confondent, mais là, elles se séparent, un escalier va servir exclusivement à la montée, un autre à la descente (pas jusqu’au sommet, seulement jusqu’au sanctuaire principal), et en fait, c’est en descendant que l’on passe tout près, puisque l’escalier aboutit sur le palier de celui-ci. 🙂