Aujourd’hui, premier passage sur Ogijima de l’année.
Il faisait soleil, pas trop froid, c’était une journée spéciale sur l’île avec marché, phare ouvert aux visites, narcisses fleuris partout, donc nous sommes allés passer quelque temps sur Ogijima. Ça faisait du bien de prendre un peu l’air après avoir passé presque tous les week-ends cloîtrés à la maison depuis le début de l’hiver.
Voici quelques photos et commentaires dans le désordre :
Sur la route du phare, on peut voir ces moulins de papier. Si vous regardez plus en détails, vous verrez qu’ils sont accrochés à une grille que l’on trouve maintenant aux abords du village. Elle a été installée en décembre dernier car les sangliers qui sont arrivés sur l’île il y a deux ou trois ans commencent à menacer plus ou moins les abords du village, en particulier ses jardins (sans parler du fait que la majorité des gens de l’île ne sont pas jeunes et sont particulièrement vulnérables face à un sanglier pas commode.
Depuis la plage nord d’Ogijima (là où est le phare) on peut très bien voir Kō sur Teshima. Curieux de savoir si on pouvait aussi voir les deux « grosses » oeuvres que le village abrite, j’ai pris ces deux photos. Voyez vous Big Bambú (dont je vous parlerai enfin plus en détails très bientôt) et Beyond the Border, the Ocean ?
L’atelier de Team OGI est fermé en ce moment, mais j’aime vraiment comment ils l’ont récemment repeint (peut-être était-il déjà comme ça en octobre dernier, avec les portes ouvertes et les drapeaux partout, je n’avais pas fait attention).
Mon repas de midi dont tous les ingrédients ou presque provenaient de l’île. En haut, soupe au sanglier (il faut bien qu’ils servent à quelque chose) et sazae (un gros escargot de mer local dont je suis assez friand). En bas, oden (pot-au-feu japonais) insulaire, avec de petites pieuvres délicieuses remplaçant la viande habituelle. Manquent les cacahouètes bouillies avec des légumes.
Une rue d’Ogijima où je n’étais encore jamais passé (si, si, il en reste encore quelques unes).
La route menant au phare a enfin été réparée (c’est très récent). Un glissement de terrain causé par un typhon l’avait détruite à la fin de l’été 2011. Sur la photo au-dessus, à droite, on voit encore les reste du chemin qui l’a remplacée deux ans durant.
Le projet PSS40 est terminé, même si le signe est encore là (la peinture a commencé un peu à s’écailler). Il devait être plus ou moins permanent (c’est pour cela que je n’en ai jamais parlé en détails, je prenais mon temps – je le ferai quand même) mais la réouverture prochaine de l’école a sonné sa fin (on va pas se plaindre).
Si l’école va bientôt rouvrir (en avril prochain), le bâtiment n’est pas encore utilisable. Il doit être rénové, et surtout mis aux normes anti-sismiques actuelles. Donc depuis quelques jours, une école en préfabriqué est en train d’être installée dans le port. Ça fait un peu bizarre d’avoir ce bâtiment sorti de nulle part, mais une fois de plus, la réouverture de l’école est une des nouvelles les plus importantes sur l’île depuis bien longtemps.
Prochaine visite dès qu’il fera un peu plus chaud (en fait, ça aurait pu être le 9 mars, mais je dois exceptionnellement bosser ce jour-là – non, ça ne m’enchante pas).
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Les sangliers sont-ils venus à la nage de leur propore initiative ou à l’aide d’un « importateur » peu scrupuleux ?
À la nage de leur propre initiative…
Hello!
J’ai découvert hier que chez nous aussi les jonquilles étaient en fleur. Avec un mois d’avance. Il faut dire que nous n’avons pas eu d’hiver.
J’espère vraiment que j’aurai un jour l’occasion de voir ce Japon que tu nous fais découvrir loin des routes touristiques.
C’est vrai que j’envie l’hiver français cette année.
J’espère que tu pourras découvrir mon coin de Japon un de ces jours, tu ne le regretteras pas.
MERCI pour ce reportage. Magnifiques photos.
De rien. 🙂