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Le Hall du Deuxième Mois (7e jour – 25 mai 2010 – troisième partie)

 

Après avoir quitté Tōdai-ji, nous nous sommes rendus à… Tōdai-ji !!! En fait, une autre section du complexe de temples nommés ainsi – même si abusivement, on (ou seulement moi ?) appelle Tōdai-ji uniquement le Daibutsuden.

Bref, nous nous sommes rendus à flanc de colline, juste à l’est du Daibutsuden dans le Nigatsu-dō (que l’on peut mal traduire par Hall du Deuxième Mois). Lui aussi date du 8e siècle, et s’il a survécu aux guerres civiles de 1180 et 1567 (le Daibutsuden n’ayant pas toujours eu cette chance), il brûla néanmoins en 1667 lors d’une cérémonie du Shuni-e. Car voyez-vous ce temple est surtout célèbre pour une cérémonie se déroulant tous les ans au mois de mars (le deuxième mois du calendrier chinois, d’où le nom du temple) qui consiste – entre autres choses plus solennelles – à courir le long du bâtiment principal du temple avec d’énormes torches qui peuvent faire jusqu’à huit mètres de long, on appelle ça Omizutori. Si vous voulez voir à quoi cela ressemble, je vous conseille un petit tour sur youtube.

On notera aussi un détail beaucoup plus trivial mais très plaisant : près du bâtiment principal, il y a une salle de repos où l’on peut boire gratuitement du thé, à la condition de laver soi-même sa tasse après.

 

Ce Torii induit en erreur, à cause de lui je crus d’abord être dans un lieu Shintō et non Bouddhiste. Je compris plus tard que le Torii est en fait pour un autre temple Shintō situé juste à côté (que nous verrons brièvement à la fin de cet article).

 

Arbre dans le Parc de Nara

Les arbres du Parc de Nara sont parfois presque aussi fascinants que les constructions humaines.

 

Cloche au Nigatsu-dō

 

Marches montant au Nigatsu-dō

 

Nigatsu-dō

 

 

La vue depuis le haut du bâtiment principal du Nigatsu-dō.

 

En plus de la pièce principale (où les photos sont interdites), il y a plusieurs petites niches sur les côtés du bâtiment principal, ce qui est – me semble-t-il – plutôt inhabituel.

 

La coursive d’où les moins courent avec des torches géantes pour la fête du Omizutori.

 

Le bâtiment principal (avec un salaryman en prime)

 

Un minuscule sanctuaire Shintō au beau milieu d’un milieu d’un temple bouddhiste, chose commune au Japon.

 

Je vous en parlais plus haut, le chemin menait non seulement au Nigatsu-dō, mais aussi à un sanctuaire Shintō situé juste à côté. C’est un des trucs que j’aime dans ces deux religions : alors qu’elles n’ont à la base rien à voir l’une avec l’autre, elles n’ont, non seulement, aucun problème à cohabiter, mais en plus elles n’hésitent jamais à se voler ou au contraire à se prêter des dieux l’une l’autre… Quand on voit ce qu’il se passe avec de nombreuses autres religions, surtout nos chers monothéistes qui bien qu’ils croient tous au même dieu, ne se supportent pas parce qu’ils ne l’ont pas lu dans le même livre… Enfin bon, pas de polémiques ici…

Alors si je ne m’abuse il s’appelle Tamukeyama Hachiman-gū, qui comme son nom l’indique est un temple dédié au dieu Hachiman.

 

 

 

 

 

Si vous avez déjà entendu parlé de Nara, vous savez aussi que les cerfs sikas (ou tout simplement Shika en japonais) sont littéralement partout :

 

Shikas à Nara

 

Et contrairement à une erreur non seulement très répandue, mais aussi très véhiculée par mes compatriotes, il ne s’agit pas de daims, mais bel et bien de cerfs, juste une espèce différente des cerf européens (puisqu’il s’agit de cerfs sika).

 

Shika à Nara

 

 

 

 


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