Comme vous le savez peut-être certainement déjà si vous lisez ce blog régulièrement et/ou me suivez sur les réseaux sociaux habituels (ceux en haut de la colonne de droite… tiens, d’ailleurs c’est peut-être l’occasion de cliquer sur ces liens et les boutons qui vont bien – « suivre » « aimer » et les autres – si ce n’est déjà fait) j’ai très récemment décider de laisser mon appareil-photo compact au vestiaire et d’acheter un bridge. Mon choix s’est porté sur un Fujifilm FinePix HS30EXR pour diverses raisons, photographiques (on m’en a dit du bien) ou pas (mon premier choix était un Panasonic plus ou moins équivalent, mais dont il était impossible de changer la langue d’utilisation, et comme c’est pas encore demain que je lirai le japonais couramment).
Reste maintenant à apprendre à s’en servir.
En effet, au delà du « point and shoot » je dois avouer que je n’y connais pas grand chose en photographie et que si je veux arriver à prendre les photos que je souhaite un jour, il va falloir remédier à cela.
Première étape se familiariser avec l’appareil.
Pour cela, mardi dernier, puisque je ne travaillais pas et qu’il faisait un temps superbe (et 35° à l’ombre) je décidai d’aller faire un tour au Sunport avec mon nouvel appareil.
Et la première chose à laquelle il va falloir m’habituer c’est la taille de l’appareil. Il n’est plus ici question de le glisser dans ma poche, je me dois de le transporter dans sa sacoche ou autour du cou. Pas toujours pratique pour les photos sur le vif, et heureusement que l’on est au Japon, j’ai un peu moins l’impression d’être ridicule qu’ailleurs en me baladant dans la rue avec un tel truc autour du cou.
En d’autres termes je crains de ne pas m’en servir trop en dehors des « séances photos prévues » et de ne pas mettre totalement mon compact à la retraite.
Sinon la première bonne nouvelle c’est que les couleurs sont vraiment éclatantes :
Pour vous donner un idée, je retouche un petit peu mes photos d’habitude, uniquement pour rajouter du contraste. Dans cet article aucune n’est retouchée. Maintenant il est vrai qu’avoir des couleurs éclatantes par ce temps-là, c’est presque donné à tous les appareils, il faudra que je vois ce que ça donne un jour de luminosité pourrie avec ciel blanchâtre et temps similaire).
Par contre, puisqu’on parle de contraste, la première surprise fut cette photo où l’hôtel Clement en arrière-plan a des tons et un contraste bien bizarres :
La photo était en contre-jour et le mur du Parc Tamamo dans l’ombre, ceci explique peut-être cela. Pour certaines photos de ce post, comme vous le voyez au-dessus, j’inclue des données techniques (que je ne comprends que peu pour le moment) au cas où ça intéresse des connaisseurs.
Première mauvaise surprise, une netteté pas excellente sur la photo suivante de Meon :
Avec mon automatique je ne faisais jamais de photos peu nettes en plein jour involontairement (ni même volontairement d’ailleurs), mais je suppose qu’avec un tel appareil beaucoup plus réglable (je ne me rappelle plus quel mode j’utilisais à ce moment-là) je suppose que c’est une chose à laquelle je vais devoir faire attention.
Étape suivante, essayons le zoom.
Je trouve les résultats assez impressionnants même s’ils manquent un peu de netteté (mais je n’ai pas de trépied tout est pris appareil en mains):
Commençons par Ōshima, située à 8 kilomètres (et derrière c’est Shōdoshima à 15 km) :
Soyons fous, essayons de prendre le Benesse Park & Beach, sur Naoshima, à 11 kilomètres :
Bon, c’est pas exactement une belle photo, mais je la trouve quand même fascinante (oui je sais, je ne suis pas habitué à un tel zoom). Un oeil averti peut même deviner la Yellow Pumpkin de Yayoi Kusama (si elle est presque invisible, le ponton où elle est située est très visible par contre). Détail intéressant (provenant du fait que le zoom écrase les distances ?), la cheminée de l’usine de Mitsubishi Materials semble juste derrière l’hôtel alors qu’en fait elle est trois kilomètres plus loin.
Dernière tentative de zoom avec le port de Megichō sur Megijima (beaucoup plus près, à seulement 3700 mètres) :
Là aussi, je suis impressionné, on devine les gens sur les quais, voire carrément quelques détails, comme l’oeuvre de José de Guimarães (le truc rouge sur la gauche à côté du bâtiment principal).
Par contre, je trouve les images un peu tremblotantes, mais cela provient peut-être d’une distorsion de l’image due à la chaleur et ou l’évaporation de l’eau (cette distorsion semblant surtout être visible près de l’eau).
Ensuite, j’ai fait quelques « expérimentations » sur les réglages de l’appareil, avec des résultats parfois pas très probants :
D’autres sont plus intéressants :
Je vous laisse avec quelques autres photos prises au cours de cette « séance », mais avant de vous dire au revoir (jusqu’au prochain article), je vous invite à commenter ceci, surtout si vous êtes un peu plus connaisseurs que moi dans le domaine.
De plus, si vous connaissez un chouette site/blog pour les novices comme moi, je suis preneur. 🙂
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T’as l’air de bien t’amuser avec ton nouvel appareil : tant mieux ! J’avoue cependant ne pas comprendre des données exif : ta photo avec l’hôtel Clement en arrière-plan est notée en 5mm (4.6mm dans tes exif) alors que ton appareil a un objectif 24mm-720mm. @_@ Mystère !
Pour te former, ce ne sont pas les ressources qui manquent sur le net mais je sais qu’à une époque, j’avais bien apprécié les tutos de Virus Photo : http://www.virusphoto.com/tutoriels-sur-la-technique-photo/.
Après, si tu as des questions, pas trop compliquées ^^; , je pourrais peut-être t’aider un peu… 😉
Je l’ai pas encore trop testé en dehors de cette session (et à la maison, mais j’ai l’impression qu’il est pas trop fait pour les intérieurs (ou plutôt qu’il faut que je l’empêche de monter trop haut dans les ISO)), mais je pense que quand j’y serai habitué, il me plaira bien bien.
Pour les exifs, aucune idée.
Merci pour le lien. Pour l’instant pas de question, mais si j’en ai, je te ferai signe, merci. 🙂