Avec la canicule qui nous frappe en ce moment, boire de l’eau ne suffit pas toujours. Du coup, cet été, je m’aventure du côté des boissons parfois sucrées, parfois gazeuses et autres. En effet, vous n’êtes probablement pas sans savoir que le Japon regorge de tout un tas de boissons non-alcoolisées diverses et variées que ce soit dans ses distributeurs que l’on trouve à tous les coins de rue, dans les konbini que l’on trouve à presque tous les coins de rue, ou tout simplement les supermarchés (eux aussi dans pas mal de coins de rue – bref, si vous avez soif au Japon, vous savez où aller : dans un coin de rue). Mais malgré cette omniprésence de soft drinks au Japon, les deux seules boissons non-alcoolisées que je bois 99% du temps sont l’eau et le café.
Mais donc, comme je disais quelques lignes plus haut, cet été, je me lance dans la découverte de tout un pan de la culture japonaise que je ne connais que peu ou pas : ses boissons non-alcoolisées, soft drinks et autres sodas.
Si vous vivez au Japon et avez tendance à consommer ces dernières en quantité, je ne vous apprendrai rien et vous trouverez ces posts gentiment naïfs. Dans le cas contraire, peut-être cela vous donnera quelques indications sur ce que vous pouvez consommer sur place (en plus des boissons que l’on trouve dans le monde entier bien entendu).
Commençons par probablement le soda le plus « typiquement » japonais (quoique), le (la?) ramune (prononcez: lamouné).
Il s’agit tout simplement de limonade japonaise. Il en existe à tous les goûts, mais le goût « nature » est un goût assez intéressant et unique. Si je me souviens bien, c’est pas très très différent de Seven-Up, même si c’est moins citronné.
Quoique le ramune que je vous présente aujourd’hui l’est, citronné, puisqu’il s’agit de ramune au citron de Setouchi. Je ne savais pas que la région produisait des citrons assez célèbres et en assez grande quantité pour qu’ils aient leur propre appellation. On m’informe que ça se passerait peut-être dans la préfecture de Hiroshima (quelqu’un peu confirmer ou infirmer ?)
Si la forme de la bouteille vous intrigue, sachez que c’est parce qu’à l’instar des vieilles bouteilles de limonade en Europe (et/ou aux US ?) , il n’y a pas de bouchon, mais une bille qui tient la bouteille fermée grâce à la pression exercée sur la bille par le gaz carbonique qui du coup bloque le goulot et le maintient scellé. Pour ouvrir la bouteille, il faut appuyer fort sur la bille avec un petit élément en plastique (fourni) de la manière indiquée sur le goulot. Ensuite, l’étranglement de la bouteille sert à empêcher la bille de fermer de nouveau la bouteille quand vous buvez celle-ci.
Si tout cela vous semble bien compliqué, sachez qu’à moi aussi. Mais bon, les traditions, tout ça…
Et le coup ? Ben comme ce ramune était au citron, il avait un goût de limonade…
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C’est vrai que cette boisson à un goût particulier, je crois que la « nature » à ma préférence ! Je suis complètement fan de la manière dont on l’ouvre.
Essaie, quand tu en aura l’occasion / l’envie, une boisson de la marque Calpico. C’est quelque fois surprenant 😉 Bonne découverte
Le Calpis ? Oui, je connais.
En fait, je mens un peu quand je dis que je découvre totalement les boissons japonaises. Disons qu’en ce moment j’essaie celles que je ne connais pas (dans le cas présent, je connaissais le Ramune nature, mais pas au citron), mais en fait j’ai décidé d’en inclure des plus connues (de moi et très certainement des autres) histoire de faire découvrir aux gens qui vivent en France.
ou le Calpis. Je ne rappelle plus le nom…
Ça fait trop longtemps que je n’ai pas traîné mes basques au Japon !