Ce jour-là, le thème de la journée était simple : se balader dans certains quartiers de Tokyo (pas les plus originaux, je le reconnais), en humer l’atmosphère, les voir tout simplement et se faire une idée un peu moins vague de cette ville, même si ce n’est pas forcément la meilleure façon de le faire.
Première rencontre notable, à peine sortis de l’hôtel, alors que nous descendions Shinjuku-dōri vers la gare de Yotsuya, un Matsuri de quartier qui débutait sa journée. La veille, nous avions vu que deux ou trois petits Matsuri se préparaient dans le quartier, il s’agissait de l’un d’entre eux.
La veille, nous avions aussi eu un avant-goût de ce genre de procession, en rencontrant l’une d’elles du côté d’Asakusa, mais là c’était le démarrage, avec bénédiction du Mikoshi par les prêtres Shinto et tout ce qui va avec.
Passionnant.
Le prêtre sonne le départ
Le Mikoshi (que l’on peut considérer comme un temple portatif et aussi de reliquaire, l’objet symbolisant le Kami étant placé à l’intérieur du Mikoshi qui devient ainsi l’incarnation physique de la divinité)
Il ne font pas semblant. C’est réellement très lourd.
Après tout, c’est un dieu qu’ils transportent !
Après tout, c’est un dieu qu’ils transportent !
Vu qu’il y avait plusieurs Matsuri en même temps dans Yotsuya, je présupposais un certaine rivalité, voire des antagonismes de voisinage. Et même si je suppute qu’ils ne sont pas totalement absents (et certains commentaires entendus le soir par 康代 peuvent le confirmer), les participants d’un Matsuri se rendent volontiers à l’autre.
(à suivre)
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