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Donc, hier, nous sommes allés sur Teshima. Étrange comment je ne m’étais jamais vraiment préoccupé d’elle. Elle est pourtant d’une taille notable, sans être grosse, mais encerclée par Naoshima, Ogijima, Shōdoshima et Honshū, elle commence à être un peu éloignée de Takamatsu, ne servant que d’horizon au paysage qu’offre la vue de la mer de Seto depuis la ville. Et il est vrai qu’elle n’est pas facile d’accès, sinon depuis Shōdoshima, d’ailleurs, ce n’est qu’en faisant un détour par sa grande voisine que nous avons pu nous y rendre, les bateaux directs étant rares et petits.
Mais cela nous aura permis de prendre le bateau à grande vitesse reliant Takamatsu à Shōdoshima, 30 minutes pour relier les deux endroits, au lieu de l’heure habituelle, c’est presque le Shinkansen des bateaux !
Il vous le dit lui-même, il est « Super. »

Ce dont on ne se doute pas quand on ne connaît pas les îles de Seto, c’est que malgré leur proximité et leur petitesse, chacune d’entre elles à son atmosphère propre, une identité bien à elle. Chacune possède des éléments clés qui indiquent de suite que l’on se trouve sur telle île et non sur telle autre. Pour Teshima, l’Île d’Abondance, c’est l’abondance de gentillesse et de générosité, de joie de vivre aussi qui semble caractériser cette île. Pourquoi dis-je cela ?
Par rapport à une petite anecdote qui restera une des expériences les plus marquantes de ce voyage, voire plus, et que malheureusement je ne vais pas décrire tout de suite. Je vous prie de bien vouloir m’excuser de vous titiller ainsi pour ne rien vous donner ensuite, mais il est des expériences qui demandent d’être un petit peu digérées avant d’être exprimées, or cet exercice de blogging quotidien visant à rapporter les grandes lignes de ce voyage presque en direct ne se prête pas bien à ces choses qui demandent un peu de temps pour trouver les mots justes. Je vous laisse donc avec ce teasing insupportable et passe à ma sélection de photos du jour.
Si ce festival est en train de m’apprendre une chose
c’est de voir l’art là où on ne l’attend pas. 
Swaying with Laver par Art Project Factory, Osaka University of Arts
Un lieu sombre, calme, avec juste ce qu’il faut de musique et de lumière et surtout cette matière élastique molle qui vous donne envie d’oublier tout le reste et d’y passer la journée.
En plus Teshima a des plages magnifiques.
Si Swaying with Laver donnait envie de tout laisser tomber et de passer la journée dedans, nous ne serions pas tombés sur le Matsuri de Karato, qui lui a bien failli nous divertir de notre route artistique pour de bon.
 Des gens d’un gentillesse incroyable.
Quand on vous dit que les Japonais ont peur des étrangers, ne les croyez pas.
 Shima Kitchen de Ryo Abe
Un restaurant ? Une oeuvre d’art ? Un lieu de rencontres ? Tout ça à la fois !

Hello Hachijuro de Hiroshi Fuji
La maison réelle d’Hachijuro Fuji un bien sympathique et curieux personnage fictif.
 M. Hiroshi Fuji que j’ai eu le plaisir de rencontrer 
(je me demande si ce Hachijuro et lui n’auraient pas un lien de parenté par hasard)
 Une rue de Karato
 Dans la forêt à la recherche de la prochaine oeuvre.
Tom Na H-ui de Mariko Mori
Une oeuvre intéressante dans le concept (ne vous inquiétez pas, je détaillerai le plus de choses possible au cours des semaines à venir), mais à propos de laquelle je me pose quelques questions dans la réalisation.
Voila, c’est tout pour ce jour-là, je n’ai pas encore parlé de tout, et surtout nous n’avons pas tout vu de ce que le festival a à offrir sur Teshima, si tout se passe bien nous y retournerons dès demain.

2 commentaires sur “Rencontres sur l’Île d’Abondance”

  1. coucou,

    j'aime beaucoup ta photo "Une rue de Karato"…tu as bien fait de prendre un nouvel appareil.
    As-tu pensé à coller ton oreille à un bambou puis taper dessus pour écouter son son ?

  2. Merci…
    J'aime bien mon nouvel appareil, sauf qu'il est un petit peu trop automatique en fait (la fonction grand angle est bien pratique parfois, mais trop déformante d'autres fois… oh well…)
    Oups, j'avais totalement oublié pour le bambou, en plus hier, il y en avait plein partout…
    Bon, il faudra que j'y pense quand j'en recroiserai sur ma route.

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