Si nous avons quitté le Niihama Taiko Matsuri avant la fin, c’est que non loin de là, à peine une quinzaine de kilomètres, se tenait un autre Matsuri d’importance sinon supérieure au moins égale (mais j’ai envie de dire supérieure) : le Saijō Matsuri.
Comme son voisin, il se tient tous les ans, les 15 et 16 octobre. Ce Matsuri a lieu sous l’égide de non pas un mais quatre sanctuaires de la ville (Kamo-jinja, Iwaoka-jinja, Isono-jinja et Iizumi-jinja). Le Matsuri débute habituellement à Isono-jinja où les 80 Danjiri de la ville sont rassemblés, le 15 octobre, à partir d’une heure du matin et ce pendant toute la nuit, jusqu’à six heures. Au lever du jour, ils se divisent alors en quatre groupes et chaque groupe rejoint son sanctuaire respectif. Le lendemain, les 80 Danjiri paradent partout dans la ville avant de se regrouper tous en fin d’après-midi au bord de la Kamogawa pour le grand final (Kamogawa qui dans le cas présent ne veut pas dire Rivière aux Canards comme dans d’autres villes plus célèbres, mais quelque chose comme Rivière Épaissie – traduction très approximative de ma part de 加茂川, s’il y a un « nippophone » dans les parages qui voudrait bien me corriger…)
Mais qu’est-ce donc qu’un Danjiri ?
Vous avez un début de réponses avec la photo précédente. Sinon, je vous ai récemment parlé des Taikodai, et un Danjiri n’est pas extrêmement différent dans le concept : il s’agit là aussi d’un char sacré servant exclusivement pour le Matsuri, chacun dépendant d’une association de quartier de la ville qui en a la garde, doit l’entretenir et aura le privilège de le porter. Les Danjiri mesurent environ 5 mètres de haut pour un poids de 700 kg. Il faut une vingtaine d’hommes pour porter ceux-là.
Vous avez un début de réponses avec la photo précédente. Sinon, je vous ai récemment parlé des Taikodai, et un Danjiri n’est pas extrêmement différent dans le concept : il s’agit là aussi d’un char sacré servant exclusivement pour le Matsuri, chacun dépendant d’une association de quartier de la ville qui en a la garde, doit l’entretenir et aura le privilège de le porter. Les Danjiri mesurent environ 5 mètres de haut pour un poids de 700 kg. Il faut une vingtaine d’hommes pour porter ceux-là.
Nous sommes donc arrivés à Saijō dans l’après-midi du 16 octobre, quelques heures avant le rassemblement des Danjiri auquel nous avons assisté.
Une fois de plus, une petite vidéo sera plus parlante qu’une longue description (notez l’évolution de l’ambiance sur le chemin de la Kamogawa : si la vidéo ne dure que 5 minutes les différentes scènes s’étalent en fait sur presque 3 heures) :
Et comme à mon habitude, hors de question de vous abandonner sans une petite série de photos :
Je profite de cette photo de cette mère et sa fille pour souligner (de nouveau ?) qu’une des choses que j’aime vraiment dans la Matsuri, en plus du côté spectaculaire et « exotique » (j’ose ce mot pourtant détestable) c’est le fait que c’est vraiment une fête que tout le monde adore et où tout le monde participe, ne serait-ce qu’en spectateur. Trop souvent en France (en Occident ?) il y a des évènements ou des fêtes pour les jeunes, d’autres pour les vieux, d’autres encore familiales, mais rares sont celles où tout le monde se retrouve, que tout le monde attend avec impatience. C’est ce que sont les Matsuri au Japon, un évènement où les vieux côtoient les jeunes, où l’on va en famille, un évènement que les adolescents adorent autant que les grands-mères.
Punks Not Dead!
(mais ils ont pris un coup de vieux)
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