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Sashimi

 

 

Aujourd’hui, juste une photo de sashimi histoire de vous mettre l’eau à la bouche. En fait, je me la mets moi même à la bouche en postant cette photo (surtout que les ayant mangés, je sais à quel point ils étaient délicieux).

Au menu, un coquillage dont je ne sais rien sauf le goût, une tranche de calmar, deux énormes tranches de hamachi et une tranche de saumon.

Quelques lignes sur le hamachi que vous ne connaissez peut-être pas.

Il s’agit d’un poisson local qui a la particularité de changer de nom selon sa taille et son âge. Il n’a pas de nom en français, mais son nom latin est Seriola quinqueradiata. C’est un poisson que l’on mange surtout en automne et hiver, et c’est probablement mon poisson favori, surtout en sashimi, surtout quand les tranches ont cette taille (entre un et deux centimètres d’épaisseur).

Et puis comme c’est un poisson qui est élevé (si vous vous demandez ce que sont les gros carrés dans l’eau, le long de la côte de Megijima quand vous vous rendez à Ogijima, voila, maintenant vous savez, ils sont pleins de hamachi), dans la région, on a une spécialité, le olive hamachi, nourri aux olives (parce que Shodoshima), et c’est une tuerie. J’en mangerais un poisson entier (oui, bon, entier, il fait trois ou quatre kilos, donc peut-être pas, mais au moins la moitié 😉 )

 

 

6 commentaires sur “Sashimi”

    1. Le poisson vit plus ou moins dans tout le Pacifique Nord je crois.
      Bon et puis de nos jours (heureusement et malheureusement) il est commun d’importer du poisson depuis l’autre bout du monde.
      Même au Japon, le nombre de poissons qui viennent de loin, voire de très loin est malheureusement très important.

  1. Intéressant David ! Je connaissais les sérioles sans vraiment les connaître. Voila qui complète ma culture !
    Sinon je suis bien sûr un grand amateur de sashimi.
    Et tu as réussi à me mettre l’eau à la bouche ! Bien joué !

  2. Ah. Sans moi. Et pourtant j’ai pour principe de goûter de tout une fois, mais en règle générale, j’aime absolument presque rien de la mer et c’est pire encore si c’est cru.
    Ça me fascine assez cette formation du goût et comment certains adorent l’andouillette et le fromage qui pue (comme moi) et d’autres portent aux nues le poisson cru alors que quelques heureux aiment tout.

    1. Je crois qu’on a déjà eu cette conversation (la dernière fois que j’ai posté une photo de poisson dans une assiette ?), et je ne peux que te répéter la même chose : tu ne sais pas tant que tu n’as pas goûté.
      Déjà, il n’y a pas un goût, il n’y a pas une texture.
      Rien que là, le coquillage est assez craquant en fait, avec un goût de… coquillage. Le calmar cru, c’est très bizarre comme texture, un peu caoutchouteux. La hamachi, c’est un poisson gras donc très fondant et au coup unique (encore plus quand c’est du olive hamachi) et le saumon est lui aussi assez gras parce que c’est la saison qui veut ça, et il a son goût de saumon cru (qui est différent du goût de saumon cuit qui est différent du goût de saumon fumé).

      Bref, impossible de généraliser les goûts. Tu prends l’exemple du fromage, c’est pareil… C’est comme dire « je n’aime pas le fromage » il en existe tellement de différents qu’il est presque impossible de ne pas en trouver un que l’on aime.

      De plus, n’oublie pas qu’un sashimi, c’est pas juste une tranche de poisson cru. C’est une tranche de poisson cru trempé dans de la sauce de soja et avec une pointe de wasabi, ce qui change encore le goût…

      Bref, goûte (pas dans un faux japonais sushi/yakitori tenu par des Chinois, hein?) et après, et seulement après, tu diras que tu n’aimes pas. Parce que là, si j’ai bien compris, tu n’as même jamais goûté.

      Finalement, les goûts, ça évolue avec l’âge. Je remange régulièrement (tous les deux ou trois ans selon) des trucs que je n’aime pas, parce que parfois… et bien je les aime… Et vice-versa.
      L’exemple parfait c’est la saucisse de Toulouse, très commune par chez moi donc. Impossible de m’en faire manger quand j’étais gosse, et je n’en ai pas remangé pendant des décennies.
      Un jour, il y a une dizaine d’années, ma mère en a fait, j’ai pris sur moi et j’ai mangé et…. j’ai adoré… C’est devenu une de mes viandes préférées… (et quelques années plus tard, je partais au Japon, que d’années perdues à ne pas en manger).

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