Pas grand-chose non plus à dire de Sea Vine (Liane de Mer) de Haruki Takahashi, sinon qu’il s’agissait de la première œuvre située dans une maison abandonnée, sur Ogijima, que nous ayons vue.
Au début, avant de commencer la visite du Festival, lisant que de nombreuses œuvres étaient ainsi situées dans des maisons abandonnées, je me demandais ce que cela donnerait. J’avoue que la plupart du temps, j’ai trouvé l’idée assez séduisante, et Sea Vine en est un bon exemple. En effet, dans la rue, rien ne laisse supposer qu’une telle œuvre d’art se cache ainsi derrière les murs d’une maison (oui, bon si on fait abstraction du panonceau bleu et blanc du Setouchi International Art Festival et de la queue pour entrer dans la maison, surtout celle-ci, qui était assez petite et ne permettait que 6 ou 7 visiteurs en même temps dans la maison, mais dès qu’on entre, c’est tout un univers qui se révèle à vous.
Ce fut aussi la première fois que je dus me déchausser pour visiter une œuvre d’art, chose à laquelle j’allais rapidement devoir m’habituer, et chose qui me surprend toujours un peu. Chez quelqu’un cela me semble aller de soi (après tout je le fais aussi chez moi et chez pas mal de gens en France), dans un restaurant c’est déjà un peu plus bizarre, mais dans un bâtiment public que l’on visite de la sorte, c’est assez étonnant au début. Mais finalement, et peut-être grâce à ça, cela contribue souvent à donner une atmosphère « à part » au lieu dans lequel on est.
Revenons-en à l’œuvre. Le guide officiel parle d’une vague se déversant depuis la fenêtre donnant sur la mer, permettant à ces lianes de céramique d’unir le visiteur à la mer. Je ne suis pas totalement sûr que l’effet voulu soit celui provoqué, mais quoiqu’il en soit, j’ai quand même beaucoup aimé cette œuvre, ne serait-ce que par sa simple beauté.
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