Plus de deux ans après avoir fait cette ascension et plus d’un an après en avoir commencé le récit ici-même, il commençait à être grand temps que nous arrivions au sommet de Konpira-san, ne pensez-vous pas ?
Eh bien, ce sera enfin chose faite aujourd’hui, plus que quelques lignes et quelques photos (et une vidéo !) à patienter.
Mais tout d’abord, et comme à chaque fois dans les articles de cette série, petite séance de rattrapage au cas où vous auriez loupé des épisodes (ou au cas où vous en auriez oublié, vu le rythme à laquelle progresse cette ascension) :
- Premières Marches.
- Premier Palier.
- Tigres d’Ōkyo Maruyama.
- Deuxième Série d’Escaliers et Asahi-sha.
- Dernières Marches avant le Sanctuaire Principal.
- Le Sanctuaire Principal.
Ce sanctuaire principal nous le quittons maintenant pour les dernières marches.
Quand je dis « dernières marches » ne vous y trompez pas, il en reste encore 583 sur les 1368, c’est-à-dire qu’environ 40% du chemin reste à faire, et c’est probablement la partie la plus difficile de la montée, car bien peu de paliers et d’attractions en chemin.
C’est aussi la partie la plus calme (rares sont ceux qui dépassent le sanctuaire principal), mais aussi la plus « mystique », ces marches qui montent dans la forêt, au milieu de nulle part, donnent l’impression d’entrer dans un autre univers encore plus qu’ailleurs depuis le début.
Le début de l’après sanctuaire principal (comme d’autres endroits pendant la montée) est tapissé de plaques nommant les divers donateurs ayant participé au soutien financier du lieu. Quand on regarde les dates, on voit qu’il s’agit des plus récents, d’ailleurs certaines plaques sont pratiquement neuves. Une façon de nous rappeler que les sanctuaires et temples ne sont pas juste des lieux historiques avec de l’ancien partout, mais bien des lieux vivants et ancrés dans le présent.
La très grosse majorité de cette partie de Konpira-san ressemble à cela.
Avec toutefois ce chouette sanctuaire sur la route.
Sauf erreur de ma part, son nom c’est Tokiwa-jinja.
Ensuite, nous repartons, toujours plus haut. Cette fois-ci plus grand-chose de notable jusqu’au sommet sinon les marches elles-mêmes, chacune d’entre-elles devenant effectivement « notable ».
Notez les lampadaires allumés.
Pourtant, dans mes souvenirs il ne faisait pas si sombre,
même si la forêt est plutôt dense par endroits.
Tiens, chose rare dans le blog, une petite vidéo dans un style « vlog » :
Ça y est ! La fin est toute proche !
Enfin !
Et sauf erreur de ma part une fois de plus, le nom du tout dernier sanctuaire de Kotohira-gū, le sommet de Konpira-san se nomme : Okuyashiroizutama-jinja.
Parfois, les visiteurs sont surpris qu’il soit si petit. On pourrait s’attendre à quelque chose de grandiose (honnêtement, je ne me souviens plus de mes impressions la première fois que j’y suis monté en 2010), mais il est plutôt normal que ce dernier sanctuaire soit plutôt modeste. Déjà, nous sommes vraiment très isolés, assez haut dans la montagne, construire quelque chose de grandiose est à mon avis très difficile, même ce bâtiment-là n’a pas dû être une partie de plaisir à établir et construire. Ensuite, le but premier du lieu est la méditation, pas le tourisme, et quelque part, il me semble normal que la fin de cette ascension se termine par quelque chose d’intimiste, de méditatif.
Et la vue depuis là-haut ?
La voici :
La plaine de Sanuki dans toute sa splendeur (si on écarte le fait que chaque fois que je suis monté à Konpira-san, le ciel était nuageux – ça rend la montée moins difficile, mais les photos moins jolies).
Finalement, nombreux sont les personnes arrivées jusqu’en haut à s’y prendre en photo. Ce n’est pas exactement dans mes habitudes, mais après avoir pris en photo deux amis qui me suivaient de près lors de toute l’ascension de cette dernière partie, ils ont souhaité me rendre la pareille, et comme je ne voulais refuser, voici le résultat :
Et si maintenant vous vous attendez au mot « Fin », détrompez-vous : c’est bien beau de monter au sommet de Konpira-san, mais encore faut-il ensuite redescendre… Donc :
à suivre…
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Pour ma part lorsque j’y suis arrivée, je me suis dit « juste ça?! » L’effet etant amplifié par le fait que c’etait plus ou moins en travaux et que la vue sur sanuki n’etait pas vraiment visible (brume egalement)
Mais quel ravissement d’etre tout en haut, où si peu vont.
Quant a la descente… je crois que j’ai plus souffert qu’à la montée ha ha
Pourquoi ça ? (pour la descente)
J’ai eu mal aux jambes pour la descente, surement parce que la montée a été douloureuse (et que je ne suis pas sportive, ça n’aide pas ^^) Toutes ces marches me tiraient sur les muscles (heureusement, la pente n’est pas abrupte, rien à voir avec l’une de celles du château de Matsuyama ou je courrais presque malgré moi)
En tout cas, merci pour la remontée de souvenirs (il faudra que j’y retourne, Shikoku me manque)
Je vois…
Espérons que tu retournes bientôt à Shikoku.
Rhaaa! Je suis épuisé rien que d’avoir vu les photos!
Merci David de nous éviter cette loooongue montée!
Ah non, mon but n’est pas d’éviter la montée à qui que ce soit, mais bien de pousser les gens à la faire. 🙂
C’est magnifique !
sur le site du Musée Guimet:
http://www.guimet.fr/sites/visite_konpira/index.html
visite en 3D, mais sur place a t’on accès à ces salles? Ou faut-il une autorisation?
Oui, on peut visiter ces salles (mais pas prendre de photos).
J’en parle brièvement (car pas de photos à montrer) ici : http://www.ogijima.fr/montee-de-konpira-san-interlude/
Pardon David, je n’avais pas tout lu. Merci.