La session d’automne de la Triennale de Setouchi 2016 bât son plein avec – je pense – des affluences record (rarement vu autant de monde sur Megijima et Ogijima ces jours-ci), et aujourd’hui, je vous emmène dans l’ouest de Kagawa, où les « îles de l’ouest » (comme je les appelle) accueillent elles aussi la Triennale.
Commençons donc par Awashima.
Je vais être très bref dans mes textes sinon je n’aurai pas le temps de poster tout simplement.
Soko Labo dans l’ancienne École Nationale de Marine Marchande.
Une série d’installations pas forcément inintéressantes pour un premier visiteur, mais qui me rappelaient un peu trop d’autres installations passées, par exemple, celles que l’on pouvait voir en 2013 sur Shamijima. C’est un peu mon impression des nouvelles œuvres situées sur l’île. Elles font parfois un peu trop resucées d’anciennes œuvres, vues il y a trois ou six ans ici ou ailleurs.
Soko Labo a aussi travaillé en collaboration avec Katsuhiko Hibino et son Project for the Museum of Seabed Inquiry Ship in Setouchi, un projet permanent sur Awashima, que j’aime bien et dont il faudra que je vous touche deux mots un jour.
Un détail de Soko Soko Sozosho, la partie principale du projet.
Contours of Thinking par Esther Stocker
The Song of the Children All Gone par Mounir Fatmi
Sur la route, vers l’autre côté de l’île :
Si j’ai bien tout compris, cet éléphant flottant est fait de briques repêchées dans la mer aux abords d’Awashima. Il s’appelle Re-ing-A et il fait partie du Project for the Museum of Seabed Inquiry Ship in Setouchi de Katsuhiko Hibino.
L’histoire de cet éléphant était contée sur ce long mur,
grâce à des caractères dessinés et peints par des enfants de la région.
Petite leçon de géographie : donc sur la droite, c’est le morceau nord de l’île, mais vous voyez ce petit bout d’île qui dépasse à peine derrière ? Sauf erreur grossière de ma part, il s’agit de Manabeshima !
Ensuite direction Missing Post Office de Saya Kubota. Elle a un peu changé depuis la dernière fois que je l’ai vue il y a deux ans. Elle commence vraiment à avoir du succès, le nombre de cartes postales est maintenant assez impressionnant, et de nouveaux casiers ont dû être installés. Ajoutez à ceci le fait qu’il y avait quand même pas mal de monde, on s’y sentait presque à l’étroit.
Petite mauvaise nouvelle : j’espérais y croiser Ms Kubota – nous sommes en contact par e-mail depuis peu – mais nous nous sommes loupés ce jour-là. Nakata-san était lui aussi absent. Dommage. 🙁
Si vous les voyez quand vous vous y rendrez, n’hésitez pas à discuter avec eux, ils sont adorables.
Notre dernier arrêt fut le Awashima Artist Village, renommé (pour l’occasion ?) Hibino Shogakko.
Content de voir que certains des travaux des artistes que j’y avais croisé il y a deux ans y sont toujours :
Voila c’est tout pour aujourd’hui.
Encore désolé pour la brièveté des textes, mais si vous voulez de nouveaux articles ces jours-ci, il vous faudra vous (et me) contenter de ce format.
En savoir plus sur Ogijima
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Je ne me rendais pas bien compte mais toutes ces îles qui proposent des œuvres sont parfois très éloignées les unes des autres. Cela doit en faire des heures de bateau !
Enfin, sachant qu’une image vaut 100 000 mots et qu’il y en a beaucoup dans ton poste, je te pardonne volontiers la brièveté de ton texte !
Merci pour ton pardon. 😉
Les îles « habituelles », celles proches de Takamatsu, sont assez proches les unes des autres. Mais les îles de l’ouest de Kagawa sont assez éloignées de Takamatsu et parfois entre elles aussi.
Maintenant, toutes les îles sont à une heure maximum en ferry.
Il est vrai qu’avant de venir à Kagawa, je n’avais pas dû passer plus d’une poignée d’heures sur un bateau de toute ma vie. Je me rappelle encore mes premiers trajets en ferry dans la région et impressionné que j’étais d’être sur un bateau ainsi.
Aujourd’hui, je serai bien incapable de te dire combien d’heures j’ai passées sur des ferries, mais ça se compte en plus d’une centaine, peut-être même deux ou trois.