Ça y est, j’en ai enfin terminé avec toutes les paperasses et autres pré-préparations de mon nouveau boulot, qui début le 1er avril, l’ancien se terminant vendredi soir, ça me laisse presque deux semaines pour profiter de la session de printemps de Triennale de Setouchi 2016 !
Par contre, ça ne me laisse que quelques jours pour finir de préparer ce site pour celle-ci, vous savez, le guide des œuvres et ce genre de choses. Pas sûr d’y arriver, on verra.
Bon sinon, dimanche, je suis passé en coup de vent au Sunport de Takamatsu et là, j’ai eu une agréable surprise :
Je ne sais pas si vous l’avez reconnue, mais si vous êtes allés sur Teshima en 2013, cet étrange et massif objet ne vous est pas inconnu. Il s’agit de Beyond the Border, the Ocean de Lin Shuen Long.
Je n’ai jamais vraiment parlé de cette œuvre ici, mais je vous l’ai montrée brièvement deux fois. La première fois alors que je m’étais rendu sur Teshima pour rencontrer les frères Starn, et que j’étais tombé complètement par hasard sur l’œuvre en train d’être construite (elle n’était pas originellement listée comme faisant partie de la Triennale de 2013) et une autre fois un peu plus tard.
Je l’avais revue une fois, de très loin, depuis Ogijima, lors de l’hiver 2014, puis j’avais perdu sa trace, pensant qu’elle avait été démantelée. Que faire d’une telle structure ?
Eh bien, elle a survécu à la Triennale précédente, a été entreposée je ne sais où et réinstallée ces jours-ci au Sunport de Takamatsu à ma grande surprise. Oui bon pas totalement, je savais que l’œuvre était censée y faire son apparition, mais comme il s’agissait aussi d’une pièce de théâtre jouée en plusieurs lieux en 2013, je pensais que seule la pièce allait renaître.
C’est l’homme de cette photo qui m’a brièvement raconté tout cela, et si nous n’avons pas été présenté, j’ai cru comprendre qu’il s’agissait de Lin Shuen Long. Il parlait un anglais parfait, et était très sympathique, au point que je regrette de ne pas m’être entretenu plus longuement avec lui. Mais Hana était d’humeur à ne pas me laisser avoir une conversation calme, et quand plus tard, après m’être honteusement débarrassé d’elle auprès de son grand-père qui se trouvait dans le quartier, la pause était terminée, et tout le monde était bien trop affairé pour venir tailler un brin de causette :
Peut-être pour une prochaine fois. En tout cas, je suis vraiment content que cette œuvre non seulement refasse surface, mais en plus se retrouve en ce lieu où elle sera immanquable pendant plusieurs mois.
Ah oui, et si vous vous demandez pourquoi j’étais au Sunport en ce dimanche, c’était juste pour récupérer ceci :
Mon « Art Passport » de la Triennale. Avec Meon dessus, si ça c’est pas chouette…
Allez, plus que 6 jours à patienter…
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Ah ! On sent que tu es dans ton élément là ! C’est l’enthousiasme qui est au commande. Je connais ça moi aussi dans d’autres domaines.
Bonne triennale et qui sait, si les vents sont favorables, peut-être aura-t-on l’occasion de s’y croiser cet automne.
Trois ans que j’attendais… 😉
En fait surtout, deux mois…
Il y a trois ans, j’avais pu bien préparer l’avant-Triennale, me rendant sur plusieurs îles pour y rencontrer des artistes tout ça, mais cette année, entre le mauvais temps (l’hiver fut moins froid que d’habitude, mais beaucoup plus pluvieux), la recherche de boulot, puis les paperasses une fois le boulot trouvé, je n’ai eu que peu le temps de vraiment penser à la Triennale…
Mais maintenant, j’ai pratiquement trois semaines à lui dédier. 🙂
Et j’espère effectivement te croiser en automne…