Ça y est, la Triennale de Setouchi 2016 a débuté, et cette année, j’ai pu assister à cette première journée très festive, chargée d’une énergie toute particulière et avec beaucoup de monde partout.
Le matin, nous nous sommes rendus à Sunport, tout d’abord pour voir un petit bout de la Cérémonie Officielle d’Inauguration de la Triennale :
Au micro, les grand pontes de la Triennale (Fram Kitagawa, directeur de la Triennale, Keizo Hamada, gouverneur de Kagawa et Soichiro Fukutake, président de la Fukutake Foundation), derrière, tout un tas d’artistes. J’ai reconnu Takeshi Kawashima, Lin Tianmiao, Regina Silveira, Junko Koshino, les « Snuff Puppets » (avec qui j’ai discuté un peu, il y a un Français dans le groupe), Sputniko, Lin Shuen Long, Wang Wen Chih, Parco Kinoshita, Sumihisa Arima et James Jack (qui au passage m’a présenté à Yume Akasaka dont l’œuvre d’il y a trois ans était probablement ma préférée de toute la Triennale – et je crois bien qu’elle revient avec la même).
Bon, la cérémonie était tout ce qu’il y avait d’officiel, de sérieux et d’ennuyeux – et mettre tant d’étrangers ne comprenant pas un mot de japonais derrière les officiels n’était pas la meilleure des idées, car certains avaient bien du mal à cacher leur ennui. Je ne m’y suis attardé uniquement parce que c’était la première fois que j’avais l’occasion d’y assister et je voulais dire bonjour à James.
Toute cela terminé, il fut temps de sauter dans Meon pour me rendre sur Ogijima où une cérémonie bien plus intéressante m’attendait.
J’aurais du prendre des photos du Sunport à ce moment-là, je n’y ai pas pensé, mais j’y ai rarement vu autant d’activité, surtout à la fin de la cérémonie où il était vraiment amusant de voir tous les petits groupes se former et se diriger vers les différents quais du port où les attendaient leurs bateaux respectifs (bateaux privés et officiels pour certains, ferry comme tout le monde pour d’autres).
D’ailleurs au cours de cette première journée, les personnes que l’on rencontrait sur les îles (oui bon, je ne peux parler que d’Ogijima, mais j’ose croire que c’était pareil ailleurs) se divisaient en gros en trois groupes : les visiteurs « normaux », les amis et connaissances des artistes présents, et les officiels. Par exemple, en fin d’après-midi, je suis tombé sur un groupe dont je ne connais pas l’identité, essentiellement des Japonais, mais quelques étrangers, et surtout trois gardes du corps… Du corps de qui ? Aucune idée.
Donc, un Meon plein à craquer nous emmène sur Ogijima, elle aussi pleine à craquer, et une fois Meon reparti, c’est la cérémonie d’ouverture sur Ogijima qui peut démarrer, avec la « danse des bateaux » de Team Ogi.
Comme il y a trois ans, les bateaux de Team Ogi ont recréé une vieille tradition de l’île. Dans le temps quand il était fait une pêche exceptionnelle, les bateaux sortaient drapeaux, cloches et tout le reste et faisait une véritable danse dans le port pour en avertir tout le monde sur l’île. Depuis 2013, cette tradition renaît avec une autre signification : c’est le début de la Triennale de Setouchi !
Et à la fin, au lieu de poissons, c’est des mochis qui ont été distribués.
Voici des photos (donc certaines ne sont pas vraiment géniales, j’avais mal réglé mon appareil – pour ce genre d’évènement, c’est mieux de le laisser en automatique en fait, j’ai pas le temps de vérifier si tout est bien réglé), et juste après une petite vidéo de la chose (avec la voix et la main de Mme Kido, qui tient Café Tachi en bonus) :
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Puis ce fut au tour des Seppuku Pistols de nous faire un petit concert :
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Je ne connaissais rien de ce groupe, mais leur nom m’intriguait, surtout vu qu’il ne colle pas vraiment au style de musique qu’ils venaient de partager avec nous. Une petite recherche sur youtube m’a dévoilé un groupe fascinant alliant musique japonaise traditionnelle et punk, entre autres !
Pour le reste de la journée, je vous poste juste quelques photos plus ou moins représentative de celle-ci (je n’ai finalement pas visité beaucoup d’œuvres, les ayant vu la veille et ayant maintes fois l’occasion d’y retourner avant la fin de la Triennale – il y avait quand même beaucoup de monde en ce jour-là, ça se calmera plus tard).
Hana étonnée sur « sa » galerie ne contiennent plus ses œuvres et celles des autres enfants. Mais une fois que je lui ai bien expliqué, elle a compris et beaucoup apprécié ce Kaleidoscope Black & White dont moi aussi je suis très fan (et j’ai enfin rencontré Takeshi Kawashima sans qu’il ne me tourne le dos cette fois).
Bon et puis il n’y a pas que les nouvelles oeuvres, il y a aussi les grand classiques (vieux de trois ans) que l’on revisite, comme par exemple Memory Bottles :
Mais bon, je pense que mon nouveau coup de cœur est vraiment cette pièce dans la pièce d’Oscar Oiwa :
Kaito, 6 mois, peut se tenir debout grâce à la Triennale de Setouchi (et Hana peut léviter)
Dreaming of Blue prend vraiment toute son envergure par temps ensoleillé.
Voila, c’est tout pour aujourd’hui sur le blog. Sinon, aujourd’hui, j’étais sur Shamijima, mais on a pas vu grand chose, vraiment trop de monde, et comme on y retournera dans trois semaines pour voir le spectacle des Snuff Puppets… Je vous en ferai quand même un mini-compte rendu demain.
En savoir plus sur Ogijima
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De nouveau mention spéciale pour le Kaleidoscope Black & White. La pièce dans la pièce est vraiment déroutante mais très fun ! Merci pour la visite.
De rien.
En espérant que tu puisses les voir en vrai un jour (le Kaleidoscope est certainement temporaire, mais la Pièce dans la Pièce est faite pour être permanente).
J’aimerais beaucoup. Peut-être que mon (mes) prochain voyage au Japon correspondra avec la Triennale…