Parfois, il est des œuvres d’art qui n’ont pas forcément de fonction sociale, dont le concept est sans importance et dont la seule utilité est d’embellir le lieu où elles se trouvent.
Certains diront que c’est là le but premier d’une œuvre d’art et je suis plutôt d’accord ; mais nous savons tous que c’est rarement le cas quand il s’agit d’art contemporain.
Pourtant c’est bien ce qui me vient à l’esprit quand je vois Wallalley (de son nom complet : Project for Wall Paintings in Lane, Ogijima: Wallalley – 男木島 路地壁画プロジェクトWallalley) dans les rues d’Ogijchō.
En effet, cette œuvre de Rikuji Makabe, bien qu’elle ait son concept elle-aussi puisqu’il s’agit de « souvenirs de l’île d’aujourd’hui et de demain » ainsi que de représenter la « coexistence entre la mer, les humains, les plantes et les animaux » est l’une d’entre-elles.
Quand on la voit, elle ne nous inspire pas grand-chose sinon qu’elle embellit les rues du village d’une manière originale et très plaisante, sans jurer aucunement, un peu comme si ces rues avaient toujours été conçues pour avoir cette apparence-là. Une apparence qui aurait disparu avec le temps et qui aurait été restaurée aujourd’hui par l’artiste. En d’autres termes, il s’agit d’une œuvre qui sonne juste et qui s’intègre parfaitement dans son environnement.
Et c’est une chance car elle est sur Ogijima de manière permanente (ou du moins pour une longue durée) et donc contrairement aux œuvres passées, vous pourrez vous faire vous-même une idée quand vous visiterez l’île. 🙂
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